Lancée en octobre 2014, la polyclinique de Saharidj prend rapidement forme au grand bonheur de la population qui suit pas à pas l’avancement des travaux. En effet, il a suffit d’a peine six mois à l’entreprise de réalisation pour atteindre un taux de 85% d’avancement du projet. Exception faite des logements de fonction dont les travaux sont au stade des voiles des fondations, le reste de l’infrastructure, notamment les grosses œuvres, est mené à terme, les deux dalles de l’ouvrage réalisé en R+1 et les murs de façade ainsi que les cloisons de séparation sont déjà livrés. L’entreprise à laquelle a été confiée la réalisation de la totalité du projet, soit en tout corps d’état (CTE) en termes techniques, s’attaque d’ores et déjà aux lots secondaires qui sont le crépissage, le carrelage entre autres. Les délais de réalisation étant de dix mois, selon le cahier des charges, et si l’on juge le rythme de l’avancement des travaux ajouté aux moyens humains et matériels engagés par l’opérateur, ce projet serait livré dans les délais malgré un arrêt de travaux de deux mois durant l’hiver passé pour cause d’intempéries. Le conducteur des travaux qu’on a abordé sur le site dira que le projet serait livré fin octobre sauf imprévu de dernière minute. Reste à espérer que le maître de l’ouvrage qui est le ministère de la Santé ne mettra pas de retard pour livrer les équipements et l’effectif nécessaires pour mettre cette institution des plus névralgiques en service dès la fin des travaux, sachant que le matériel et l’effectif médical et paramédical existants et provisoirement recasés dans l’ancien siège de la garde communale transformé en centre de santé sont en deçà de ceux qui doivent faire fonctionner l’ensemble des services d’une polyclinique, d’autant plus qu’elle est conçue selon un prototype récent, c’est-à-dire moderne, avec des salles de garde (mise en observation), des laboratoires et services de radiologie et la plusieurs services tels que la PMI et les cabinets de consultations spécialisées.
O. S.
