Plusieurs cas d’enfant victimes d’agressions sexuelles ou de maltraitance ont été enregistrés, ces dernières années, aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa. À titre illustratif, une femme de 29 ans habitant à Béjaïa ville a été dernièrement, mise en examen par le parquet pour « pratique de la torture sur mineurs ». Cette femme est soupçonnée d’avoir infligé à maintes fois, des châtiments corporels inhumains aux quatre enfants de son mari, après le décès de leur mère biologique. Une expertise médicale a prouvé que ces quatre mineurs, âgés de 10, 07 et des jumeaux de 4 ans, ont subi des sévices d’une rare violence. D’ailleurs, leurs corps frêles portaient des traces de brûlures causées par un couteau, des coups portés par un tuyau ainsi que des intimidations récurrentes à leur encontre, sans que leur propre père n’intervienne pour y mettre un terme. Lors de son audition, la marâtre de ces quatre enfants aurait indiqué aux enquêteurs qu’elle recourait à ces pratiques barbares dans le seul but d’éduquer ces enfants. Présentée devant la juridiction compétente, elle a été écrouée pour « pratique de la torture ». Son mari a été quant à lui, mis en détention provisoire pour « non dénonciation ». Toujours à Béjaïa ville, un enfant de six ans a été victime, l’an dernier, d’une agression sexuelle dans les sanitaires de son établissement. Son agresseur, un gardien dans cette école, a été arrêté et écroué. Dans le même registre, une collégienne a été victime d’un viol collectif au quartier Sidi Ali Lebher de Béjaïa. Prise au piège dans les locaux d’un centre commercial en construction, l’adolescente, âgée d’à peine 15 ans, a été violée par quatre individus plus âgés qu’elle. L’auteur principal de cet acte ignoble n’est autre qu’une connaissance de la collégienne qui est parvenue à l’attirer dans ledit centre commercial, sous un prétexte fallacieux, avant de la livrer à ses compères pour abuser d’elle sexuellement. Au chapitre de la maltraitance d’enfants, le cas récent de maltraitance dont a été victime le petit Oussama a défrayé la chronique locale. Ce dernier a été humilié par son enseignante à l’école primaire Azzoug à Béjaïa-plaine de la pire manière qui puisse exister, et ce en lui ôtant son pantalon et en lui couvrant le visage d’un masque d’âne devant ses camarades.
F.A.B.
