L’examen du Baccalauréat se déroule, ces jours-ci, et tout a été fait pour garantir les meilleures conditions aux candidats. Mais il semblerait que les gestionnaires des établissements réquisitionnés ne voient pas du bon œil la chose. Non pas qu’ils soient contre une bonne prise en charge des candidats et de l’encadrement, mais plutôt contre que celle-ci soit financée sur le budget de l’établissement. Sous le sceau de l’anonymat, un économe avouera que le budget de son établissement se retrouve délesté d’une vingtaine de millions de centimes pour la prise en charge de l’encadrement uniquement. Pourtant, il y a un office des examens qui organise et finance tous les examens et concours. Notre interlocuteur reconnaîtra la facturation à cet organisme quand il s’agit de l’encadrement, mais le payement n’a lieu qu’un semestre plus tard. Par ailleurs, les repas servis durant la présente session, dans certains établissements, sont loin d’être copieux. Un membre de l’encadrement s’étonnera qu’il n’y ait pas eu d’amélioration des repas alors que la grève d’un mois, observée durant l’année scolaire, a, certainement, dégagé un surplus financier du budget alloué au chapitre de la restauration. Pour parer à ces chevauchements et perturbations dans la gestion des budgets des établissements, il serait préférable que l’organisme en charge des examens et concours dégage une enveloppe à chaque établissement retenu qui doit être versée dans la semaine qui suit le déroulement de l’examen. Ce n’est que de cette manière que les examens ne perturberont plus les intendants dans la gestion de leurs budgets.
A. Gana
