Les élus contestataires de la commune de Larbaâ Nath Irathen fustigent, une nouvelle fois, le maire et l’accuse d’avoir « falsifié » la liste des bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural. Une liste ficelée, selon eux, il y a plusieurs mois par la commission sociale, mais dont « 60 noms ont été remplacés par d’autres », expliquent-ils.
Dans une énième déclaration des douze (12) élus à l’assemblée populaire de la commune de Larbaâ Nath Irathen, ces derniers reviennent à la charge et attaquent le maire de la localité sur l’affaire des quotas d’aides à l’habitat rural dont a bénéficié la région. Pour rappel, dans leur déclaration d’il y a quelque semaine, les élus contestataires remettent en cause le quota des 20+100 aides à l’habitat rural dont à bénéficié l’APC de Larbaâ Nath Irathen. Questionnés sur ce projet, les contestataires affirment que « la commission sociale a finalisé son travail il y a cinq mois de cela ». Dans leur dernière déclaration datant de dimanche, ils reviennent avec plus de détails, en estimant d’abord que leurs appréhensions se sont avérées crédibles et leurs craintes justifiées. Dans le communiqué transmis à la rédaction, les élus soulignent « la disparition de la liste des 100 bénéficiaires à l’habitat rural dans le bureau du P/APC et de ce qui reste de ses adjoints, ainsi que l’inquiétante falsification de la dite liste qui ont été constatées ». Les élus signalent même détenir une liste parallèle « concoctée par le premier responsable de la commune », écrivent-ils, en signalant que « son entourage, le plus proche au sein de la mairie, l’a aidé ». Un travail qui a, d’après eux, été fait « à l’insu des membres de la commission sociale qui a finalisé la liste depuis six mois et qui a remis son travail au maire ». Ceci, en affirmant que le travail de la commission a été initié après un assainissement total des dossiers des demandeurs et plusieurs sorties sur le terrain. Dans leur déclaration, les élus estiment qu’il leur a été donné de constater « avec stupéfaction , l’arrogance et le mépris affichés par ces pseudos-élus du peuple quant au remplacement de nombreuses personnes (au nombre de 60) initialement bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural par d’autres noms ». Les initiateurs de l’écrit n’omettent pas de souligner qu’aucun village n’a été épargné par ce qu’ils qualifient de « purge gravissime ». Une pratique qui les poussent à se demander« à quoi donc sert un travail d’une commission sociale, comme celui d’autre commission d’ailleurs, si chaque fin de ce dernier, un autre travail se fait en parallèle ? » Jugeant ceci comme un manque de considération flagrant aux membres de la dite commission, ils affirmant que « si d’éventuelles réserves existent, cela ne permet pas de spolier le travail de longue haleine de toute une équipe ». Par conséquent, les 12 élus contestataires qui attendent toujours la tenue de l’AG, tiennent à dénoncer « cette énième dérive » des responsables de ce qu’ils qualifient de « déni de justice », menaçant ainsi d’afficher publiquement, si besoin, les deux listes parallèles en saisissant par la même occasion les autorités compétentes afin d’intervenir.
Tassadit Ch.