Le parc communal de Barbacha est paralysé depuis avant-hier, suite à un mouvement de grève enclenché par les dix travailleurs de ce parc qui réclament le payement de leurs salaires. Les communaux protestataires disent qu’ils n’ont pas perçu leurs dus, depuis janvier dernier, au motif de la non-signature des états des salaires. Une situation qui en dit long sur la crise qui secoue l’APC de Barbacha depuis les élections locales de 2012 et qui semble revenir en surface ces derniers jours. Cet imbroglio fait suite à la décision de la chambre administrative près la cour de Béjaïa datant du mois de décembre dernier portant annulation de l’arrêté du wali de Béjaïa du 14 mars 2013, relatif à la nomination du SG comme chargé des affaires courantes de cette commune. Une installation qui avait, un tant soit peu, soulagé la commune où l’ordre et la stabilité surtout le payement régulier des salaires des travailleurs, ont été assurés. Par un arrêté de substitution remis au chef de daïra de la circonscription le 13 avril dernier, les pouvoirs publics ont délégué celui-là à gérer les tâches confiées avant au SG. Néanmoins, cette décision a été contestée, apprend-on, par le receveur intercommunal de la région surtout dans son volet inhérent à la signature des états de payement des salaires. Une tâche qui échoit, selon lui, soit à l’ordonnateur ou au maire élu. La décision de ce responsable financier, faut-il le préciser, a fait suite au verdict de la chambre administrative. Devant cette situation, c’est toute la commune qui en pâtit compromettant ainsi le développement local tant espéré par les habitants de cette région. Pour un éventuel dénouement de cette crise qui n’a que trop duré il faut attendre le verdict de la cour d’Etat qui détient le dossier de cette affaire après un pourvoi en cassation introduit par le wali de Béjaïa.
Nadir Touati