Quelle place pour l’Algérie ?

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l Le Salon international du livre de Paris qui se tiendra en mars sera dédié à la francophonie cette année. L’ Algérie étant le deuxième pays francophone au monde, il aurait été logique qu’elle joue un rôle de premier plan lors de cette manifestation. Mais il se trouve que notre pays n’est toujours pas membre de la francophonie. Ceci pose un sérieux problème. Sous quelle forme l’Algérie va-t-elle participer ? Va-t-elle bénéficier d’un stand à l’instar des autres pays francophones ? Les chances pour que cela se fasse sont minimes. L’Algérie ne pourra être représentée que par les écrivains qui éditent chez les éditeurs français à l’instar de Boualem Sansal, Salim Bachi, Yasmina Khadra, Rachid Boudjedra, Malika Mokkadem, Anouar Benmalek… Par ailleurs, 1 200 éditeurs français et étrangers sont attendus à ce 26e Salon du livre qui va démarrer le 17 mars. Il s’étalera sur une semaine. L’invité ne sera pas un pays comme les autres années mais toute la littérature francophone. Le salon donnera cette année le coup d’envoi des « francoffonies ! le festival francophone en France », dont les manifestations s’étaleront de mars à octobre un peu partout dans le pays. Une quarantaine d’écrivains francophones venus d’Europe, des Caraïbes, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie ou du Pacifique – du Grec Dimitri Analis au Djiboutien Chetem Watta – participeront à une série de rencontres et de débats durant six jours Porte de Versailles. Les visiteurs pourront découvrir les romans de 26 auteurs francophones vivant en France métropolitaine, comme Vassilis Alexakis (Grèce) ou Fatou Diome (Sénégal), dans le cadre d’une opération « A la découverte de la francophonie ». L’initiative de faire de la francophonie l’invitée du Salon avait été annoncée par le président Jacques Chirac au Sommet de la francophonie de Beyrouth, en octobre 2002.

A. M.

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