Contrairement aux années précédentes, les démunis de la commune de Aïn El Hammam ont reçu cette fois-ci leurs couffins de Ramadhan au bon moment. L’opération de distribution qui a débuté depuis plus d’une semaine, se terminera bien avant le début du mois sacré. Tous les villages ont été destinataires de leurs colis par l’intermédiaire des responsables des comités de villages qui étaient chargés, auparavant, de dresser les listes des démunis de leurs agglomérations respectives. Il ne reste en ce moment que les indigents de la ville et ceux des quartiers limitrophes, tels Akar, nous dit une source proche de l’APC. Si les demandes ont été satisfaites à hauteur de mille cent (1 100) couffins, il faudrait s’attendre à voir d’autres personnes se manifester. Comme lors de chaque opération de distribution de denrées alimentaires, des nécessiteux que les comités de villages ont omis d’inscrire peuvent se manifester auprès des autorités qui ne peuvent écarter l’idée de listes additives.
Ce qui est loin d’être le cas pour le moment, ajoute notre interlocuteur. Quant aux colis remis aux intéressés, ils sont composés d’une quinzaine d’articles d’épicerie représentant des aliments de base nécessaires pour la confection d’un repas habituel du Ramadhan. Ainsi, en plus des cinq litres d’huile de table et d’un sac de semoule, le couffin distribué renferme des pois chiches, de la margarine, du café du sucre, du fric, du riz, deux paquets de lait en poudre, du thé et même des pruneaux… Même si les denrées alimentaires distribuées ne suffisent pas à subvenir aux besoins d’une famille durant un mois, elles représentent tout de même une aide appréciable qui permettra aux bénéficiaires de faire quelques économies. Comme d’habitude, dans les villages de Kabylie, la solidarité citoyenne qui agit durant toute l’année, ne manquera pas de se manifester encore plus, pendant le mois sacré. Les associations caritatives, principalement le restaurant «Rahma», distribueront des repas chauds et consistants, chaque soir, jusqu’au jour de l’Aid.
A.O.T.
