Après une accalmie de quelques mois, les intendants de l’éducation de la wilaya de Béjaïa reviennent à la charge pour réitérer leur plate-forme de revendications au pouvoir public. Ils ont décidé au terme de leur conseil de wilaya, tenu la semaine dernière sous l’égide du Syndicat national du personnel des intendants (SNPI), bureau de Béjaïa, de réinvestir la rue pour exiger une prise en charge concrète et sérieuse de leurs doléances. «Nous dénonçons la politique de deux poids, deux mesures de la tutelle, qui se manifeste par l’exclusion du personnel de l’intendance par rapport aux autres corps du secteur», tempête le SNPI dans sa déclaration sanctionnant son conseil de wilaya. Ils déplorent essentiellement leur exclusion des indemnités d’expérience pédagogique (IEP) et celle de la documentation pédagogique (IDP). «Tous les corps du secteur de l’éducation ont en bénéficié à l’exception du personnel de l’intendance», a-t-on regretté. Par ailleurs, ces travailleurs, qui ont appelé à un rassemblement de protestation, ce mercredi, devant le siège de l’éducation de Béjaïa, réclament la promotion des agents des services économiques au poste de sous-intendant et l’octroi de l’indemnité de responsabilité et de caisse, d’une prime d’encadrement et l’instauration d’une indemnité pour les heures et les travaux supplémentaires. En outre, le SNPI-Béjaïa réclame«l’ouverture de postes budgétaires pour les candidats admis en liste d’attente du concours de la session 2014». Si le personnel de l’intendance avait reporté son action de protestation jusqu’à la fin des différentes épreuves de fin d’année, c’est à cause de «son esprit de responsabilité en veillant au bon déroulement de ces examens», a-t-on souligné. Toutefois, ils avertissent de durcir le ton à la prochaine rentrée scolaire au cas où la tutelle n’a pas pris en considération leurs revendications.
Boualem Slimani