Les médecins résidents dénoncent l’insécurité au niveau des hôpitaux

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Les médecins résidents dénoncent la situation d’insécurité qui perdure dans les hôpitaux et appellent le ministère de la Santé et de la réforme hospitalière à assumer ses engagements. «Face à l’absence de la sécurité dans les hôpitaux, les médecins résidents continuent de subir les agressions, au niveau des pavillons des urgences», a affirmé hier, Dr Samir Kikout, membre du bureau national du Syndicat national des médecins résidents algériens (SNMRA). «Les agents qui sont chargés d’assurer la sécurité au niveau des hôpitaux ne sont pas bien formés pour gérer la situation d’urgence», a martelé Dr Kikout. Ce dernier a fait savoir que ses collègues font face, souvent, à des malades qui sont en état d’ivresse et des toxicomanes. Selon l’interlocuteur, une insécurité totale sans précédent règne au CHU Zemirli. «Ces derniers temps, les médecins résidents subissent toutes sortes d’agressions de façon quotidienne et répétée», a-t-il dit. Les résidents sont passés à l’action en arrêtant la garde, durant la journée du 23 juin passée, suite à une nouvelle agression physique d’un de leurs collègues par une bande de voyous. «Le ministère de la Santé continue à faire la sourde oreille malgré les maintes plaintes», ont lancé les médecins résidents. Ces derniers ont déjà adressé une lettre au ministère de la tutelle, dont ils ont déploré la dégradation de la situation sécuritaire au niveau dudit hôpital. «On dénonce la détérioration alarmante que connaît la situation sécuritaire au sein du pavillon des urgences de notre hôpital sans qu’aucune mesure salutaire ne soit venue tenter l’épuise d’une résolution efficiente», ont-ils souligné avant d’ajouter : «Jour après jour, garde après l’autre, nous continuons à subir frontalement esseulés et dans l’indifférence de tous, une violence devenue notoirement ordinaire et qui ne permet plus un exerce médical adéquat et éthique». Face à cet état de fait, le membre du bureau national du SNMRA a indiqué que ses collègues appellent le département de Mohamed Boudiaf à charger des entreprises de sécurité privées afin d’assurer la sécurité dans les hôpitaux.

Samira Saïdj

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