Le ministre des Moudjahidine, M. Tayeb Zitouni, était en visite de travail et d’inspection, hier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où il a procédé à l’inauguration des 11 statues des héros de la guerre de libération nationale originaires de la wilaya III historique.
En effet, c’est en présence d’une foule nombreuse composée de membres des familles des 11 historiques, d’une forte délégation officielle à sa tête le premier responsable de la wilaya, M. Abdelkader Bouazghi, d’élus locaux et nationaux, des autorités civiles et militaires ainsi que des différentes organisations nationales et locales de la famille révolutionnaire, notamment celles des fils et filles de Chahids et de Moudjahidine, de la fédération de France et des représentants locaux de l’union nationale des travailleurs Algériens (UGTA). Le ministre des Moudjahidine dévoilera en premier la statues du cerveau des accords d’Évian, en l’occurrence le colonel Krim Belkacem, qui trône au niveau de l’échangeur de Tadmaït, s’en suivront celles : du colonel Amar Ouamrane à l’échangeur de Sidi Naamane, du colonel Ali Mellah à l’échangeur de Oued Falli, du colonel Slimane Dehiles (dit Si Sadek) à l’échangeur de Béni-Douala, du colonel Mohamed Zamoum à l’échangeur de Rehahlia, de l’architecte du congrès de la Soumamma Abane Ramdane à l’échangeur de Sikh-Oumeddour, du colonel Amirouche Aït Hammouda à l’échangeur de Tala-Amara, du colonel Said Iazourène à l’échangeur de Tamda, du colonel Said Mohamedi au niveau de l’échangeur de Taboukert, puis viendra le tour d’une autre figure emblématique de la révolution algérienne, le premier syndicaliste algérien Aissat Idir, à l’échangeur de Chaib et du colonel Akli Arezki (dit Mouhand Oulhadj) à l’échangeur de Chaoufa. Le ministre des Moudjahidine déclarera à partir du dernier point de sa visite, à savoir la dernière statues qu’il a inaugurée : «Ces héros de notre glorieuse révolution ne sont pas seulement des symboles pour la wilaya de Tizi-Ouzou mais ce sont des symboles pour l’Algérie entière», ajoutant : «L’écriture de l’Histoire ce n’est pas seulement écrire et c’est tout, c’est aussi faire connaître les héros de la révolution à travers des documentaires, des longs-métrages et ce genre de réalisations qui doivent être généralisées à travers tout le territoire national. Il faut faire connaître à notre jeunesse qui étaient Krim Belkacem, Amirouche, Ben Boulaid, Ahmed Zabana et tous nos héros, pour qu’ils les prennent en exemples. Je pense que c’est une partie non négligeable de l’écriture de notre Histoire que de faire connaître aux nouvelles générations qui étaient ces hommes qui ont tout donné pour l’Algérie». M. Bouazghi, à qui nous devons ces 11 merveilles plus majestueuses les unes que les autres, nous affirmera : «Nous voulions faire coïncider ces inaugurations avec le 53ème anniversaire de l’indépendance nationale et avec le 60ème anniversaire du déclanchement de notre glorieuse révolution. Une façon pour nous de rendre hommage à ces héros. Effectivement, ce fut à notre initiative et l’idée était d’ériger des statues pour 11 personnalités historiques, enfants de la Kabylie, et les élus ont adhéré à notre démarche». Il ajoutera : «Elles furent toutes réalisées par des artistes locaux et c’est une réussite comme vous pouvez le voir. Et même les membres des familles de ces héros de la révolution le disent. Pour moi, ces réalisations sont un livre ouvert sur l’Histoire de notre pays. Elles permettront de transmettre, aux générations futures, l’Histoire de l’Algérie en général et celle de la Kabylie en particulier». Pour ce qui est du choix des emplacements des stèles, le wali nous expliquera que ce ne fut pas anodin : «Tout a été étudié avant leur réalisation. L’emplacement des 11 statues a été pensé de telle sorte qu’elles soient sur les routes qui mènent vers les localités d’où ils étaient originaires», précisera M. Bouazghi.
Taous.C

