La croissance démographique et l’extension urbaine devraient être, toujours, accompagnées sur les plans aménagement urbain et commodités de base, pour le bien-être des habitants des différentes localités. L’ire et le courroux des citoyens qui se manifestent, le plus souvent, par des actions de rue musclées, ont, à chaque fois, trait à cette « rupture » dans l’accompagnement enregistrée dans le développement local, qui, par conséquent, marque le pas à cause de « l’indigence » des collectivités locales, et/ou du retard dans l’inscription et la réalisation des projets des infrastructures d’accompagnement et de commodités les plus élémentaires, comme le gaz de ville, l’électricité les trottoirs, l’éclairage, l’eau potable,… Sur ce dernier point, il y a énormément de choses à dire concernant la commune de M’Chedallah, qui accuse un certain déficit en cette ressource vitale.
La pénurie existe toujours dans les différents villages de cette municipalité à l’instar des autres patelins d’ailleurs ! Avoir de l’eau 24h/24 dans les robinets relève, dans ces conditions-là du chimérique dans cette contrée, qui attend toujours la délivrance avec le raccordement aux eaux du barrage de Tilesdit, qui n’a que trop duré et qui dans la foulée, fait couler beaucoup d’eau sous les ponts. Qu’à cela ne tienne, l’on apprend d’une source de l’APC de M’Chedallah que le problème d’insuffisance en eau potable, dont souffre le village de Tamourt Ouzemour, n’est « temporaire », puisque l’APC de M’Chedallah a inscrit, il y a quelques temps, un projet important consistant en le renforcement du réseau de l’AEP de cette localité en réalisant un réservoir d’une capacité de 3 500 m3 et le réseau qui suit.
Les travaux de construction du réservoir en question sont en cours de réalisation. Ledit projet a bénéficié dernièrement, d’une petite rallonge budgétaire qui porte, ainsi, la somme à 8.6 millions DA. À souligner que le village de Tamourt Ouzemour, qui n’est pas loin du chef-lieu communal, compte environs 3 000 habitants.
Y.S.
