Djilali Toumert, un jeune de 26 printemps originaire du village d’Ait Abdelmoumène, dans la commune de Tizi Ntléta, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, est à la fois comédien, chanteur, arbitre régional de football et étudiant en gestion à la faculté Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Un jeune qui arrive à concilier étude, cinéma, chanson et sport. À présent, il joue le rôle principal dans le feuilleton « Aewin » en diffusion actuellement sur la chaîne amazighe TV4. Un jeune motivé, organisé et qui aspire à plus de réussite.
La dépêche de Kabylie : Présentez vous aux lecteurs de notre quotidien.
Djilali Toumert : Eh bien je suis un jeune Kabyle d’Ait Abdelmoumène, dans la daïra des Ouadhias. Je suis chanteur compositeur, acteur, arbitre régional de football et également étudiant en gestion à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Je fais de mon mieux pour être au diapason et réaliser toutes mes activités.
Commençons par la chanson…
J’ai débuté tout jeune ; au collège, j’ai appris à jouer de la guitare avec l’aide de mon cousin Omar. Au lycée, grâce au soutien de ma prof’ de musique Ghenima et de la directrice de l’établissement Mme Madjene, j’ai appris beaucoup de choses. D’ailleurs, nous avons obtenu le premier prix du concours national inter-lycées, en 2006, à Boumerdès. J’aime la chanson moderne mais aussi le chaâbi kabyle. Le social, le sentimental, l’amitié et la chanson engagée sont mes thèmes préférés. J’ai participé à plusieurs galas à travers toute la Kabylie avec mon Groupe «Lahvav». J’ai plein de chansons toutes prêtes mais pour les mettre sur un CD, j’attends des jours meilleurs. J’appelle à l’occasion les responsables du secteur de la culture et de l’art à nous faire participer aux activités qu’ils organisent dans le but de nous faire connaître et d’améliorer notre situation.
Revenons maintenant à la comédie…
J’ai joué plein de rôles dans différentes pièces théâtrales, puis dans d’autres films, comme Tuffukal de Rabah Belabed, Tifukal de Khidar Hacid, Fahem D Lamara de Kamal Sehaki, Tinifift 2 de Hamid Harhar. Récemment, j’ai joué le rôle principal dans le feuilleton Aewin d’Ali Mouzaoui, actuellement en diffusion sur la chaîne Tamazight TV4. Dans ce dernier feuilleton, je pense avoir réussi l’essentiel. Le public ne cesse de m’encourager à aller de l’avant. C’est une très bonne expérience avec un grand réalisateur, un grand producteur et une bonne équipe de comédiens et de techniciens. Je souhaite que l’on me donne plus de chance pour, d’une part, participer à la promotion du cinéma amazigh et, d’autre part, réussir une bonne carrière. J’ai déjà quelques propositions, ce qui présage un bon avenir. Nous devons tous nous mettre aux choses sérieuses en vue de produire de la qualité.
Et pour ce qui est de l’arbitrage et des études ?
Les études, c’est très important, j’en fais ma principale préoccupation car sans l’instruction, les chances de réussite deviennent limitées. Pour ce qui est de l’arbitrage, j’ai fait un stage en 2009 et j’étais devenu arbitre de wilaya pendant 3 ans avant d’être promu au grade d’arbitre fédéral depuis 2013.
Comment faites-vous pour concilier vos nombreuses activités ?
Tout est question d’organisation et de volonté. Ne dit-on pas que lorsqu’on veut, on peut ? Et ne dit-on pas aussi que pour réussir, il faut faire plus que son devoir ? Si on veut sortir des ténèbres, du sous-développement, nous devons retrousser haut les manches.
Un mot pour conclure ?
Pour réussir, nous avons besoin de soutien et d’encouragement. Je saisi justement cette occasion pour appeler les producteurs, les responsables du secteur de la culture et de l’art en général à nous donner notre chance. Enfin, je remercie ma famille, mes amis, tous ceux avec qui j’ai travaillé et le grand public pour leur précieux soutien. Un grand coup de
Entretien réalisé par Hocine Taib