Un conducteur d’engins au volant d’un retro-chargeur a trouvé la mort suite à un effroyable accident survenu sur le chemin communal reliant Saharidj à Timesquida, quartier Sud du village Ath Hamad. L’accident s’est produit jeudi, la veille de l’Aïd, à proximité du quartier Ahriq Oucheridh, village Ath Oualvane, au niveau d’un tronçon d’environ 100 mètres de cette route. Un affaissement de terrain sur la partie inférieure de ce tronçon surplombe un ravin profond d’environ 150 mètres. La malheureuse victime, qui intervient sur les chantiers d’une entreprise privée, a été piégée par la croute du goudron qui est restée suspendue dans le vide après le glissement du terrain. Le conducteur avait en remorquage un tracteur agricole tombé en panne. Les deux engins ont dévalé la pente sous forme de précipices et ont fini leur course au fond du ravin. L’homme âgée de 47 ans, père de famille originaire du village Semmache, commune d’El Adjiba, coincé à l’intérieur de la cabine de la machine a été latéralement écrasé par le lourd engin. Quant au conducteur du tracteur agricole pris en attelage qui a été éjecté dès le premier tonneau, s’en est sorti avec de nombreuses fractures et qu’il est dans un état stationnaire, selon des sources médicales de l’EPH de M’Chedallah. Il faut rappeler que cette dangereuse avarie survenue sur ce tronçon, il y a presque trois ans, a été signalée à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes et que devant le danger qui guette les nombreux usagers, le président de l’APC de Saharidj, les services de sécurité de la même municipalité et même la STP de M’Chedallah ont été interpelé sans que rien ne soit fait pour sécuriser les utilisateurs de ce dangereux chemin, ne serait-ce que par la pose de paneaux de signalisation ou carrément sa fermeture, sachant qu’une autre route moins dangereuse relie ce quartier Timesquida à la RN30 via Tissighit. Maintenant qu’il y a mort d’homme, va-t-on enfin réagir et faire le nécessaire sur ce tronçon qui constitue un véritable piège mortel pour les automobilistes? La sonnette d’alarme est donc tirée, une autre fois il s’agit de la préservation des vies humaines.
Oulaid Soualah
