Rencontrés devant la brigade de la gendarmerie de Draâ-El-Mizan d’où ils venaient de sortir, après avoir informé ce service de sécurité sur cet acte de vandalisme perpétré dans leur mosquée, sise au chef-lieu communal, quatre citoyens de la localité nous ont donné quelques détails. En effet, selon nos interlocuteurs, des personnes aux desseins occultes ont pénétré de nuit à l’intérieur de la salle de prière de la mosquée, soit durant la période séparant la dernière prière de la journée du 19 juillet et celle de l’aurore du lendemain.
On nous a signalé que les portes n’ont subi aucun préjudice. «Ces individus ont saccagé tout ce qu’il y avait à l’intérieur d’«El Maksoura», la chambre où se repose l’imam, ce dernier étant parti rendre visite à sa famille à l’occasion de la fête de l’Aïd», racontent nos interlocuteurs tout en soutenant que la veille, après la prière de l’Aïd, ils avaient assisté à une empoignade entre ces présumés agresseurs.
Par ailleurs, nous apprendrons par d’autres citoyens de ladite localité qu’il existe un problème latent qui dure depuis quelques années, entre les membres de l’ancienne association religieuse, qui demeure toujours active alors que son agrément de renouvellement de son bureau et de ses statuts n’ont pas été encore approuvés par l’autorité de la wilaya, et les membres d’une seconde association religieuse pour la même mosquée qui attend toujours son agrément, mais qui n’hésite pas à s’immiscer dans les affaires de ce lieu de culte pour en prendre le contrôle.
«Nous appelons tous les responsables concernés, à commencer par ceux de la DRAG de la wilaya ainsi que le directeur des affaires religieuses, à intervenir le plus vite possible pour mettre fin à cette fitna», terminent nos interlocuteurs. Il est à rappeler qu’il y a à peine quelques années, l’imam de cette mosquée avait fait l’objet d’une agression à l’intérieur de celle-ci, en recevant une pierre sur la tête.
Essaid Mouas