Si au bout d’un long procès judiciaire engagé par l’APC, à l’encontre d’une famille voulant s’accaparer du stade communal sous prétexte que ce site leur appartenait et qu’elle n’avait été indemnisée à sa juste valeur, lorsque qu’il a été transformé en terrain de football au début des années 70, finalement, l’entreprise a repris les travaux de la pose du tartan.
Toutefois, d’autres aires de jeux ne sont pas encore prises en charge. «Nous avons pris contact au près des responsables de la direction de la Jeunesse et des Sports. Une promesse nous a été donnée. Quand l’entreprise réalisatrice du projet de la pose du gazon synthétique aura terminé ses travaux, en principe, elle s’installera à Iâllalen. Elle procédera à l’extension de l’aire de jeu située au lieu-dit « Double virage ». Ensuite, elle la clôturera», nous confiera à ce sujet le président du comité de village d’Iâllalen, M. Boussad Sadani.
Ce dernier a pris acte et n’attend que cette décision soit prise. Pour les responsables du CSA/ US Iâllalen, engagé dans le championnat de wilaya, groupe pré-honneur, durant la saison 2014/2015, la prise en charge est une urgence. «Nous n’avons même pas un lieu pour nous entraîner. Et ce n’est pas commode de prendre des jeunes à Annar N’Aâli Ouramdane avec tous les dangers qu’ils encourent.
C’est un handicap majeur pour la formation des jeunes et nous souhaitons que l’aire de jeux de notre village soit prise en charge, avant le début du championnat», insistera un dirigeant du club. L’autre club qui souffre encore de ce manque est l’US Tafoughalt, partenaire lui aussi du groupe pré-honneur de wilaya pour la troisième année consécutive.
«L’aire de jeux d’Agouni Aissa manque de beaucoup de commodités. Si rien n’est entrepris avant l’hiver, le risque de glissement d’une partie de la falaise n’est pas à écarter. Même le terrain ne répond à aucune norme. Où sont les promesses qui nous ont été données par rapport à la prise en charge de cette aire de jeux ?», nous interrogera un membre actif du CSA/ US Tafoughalt. C’est pour dire, que des clubs engagés dans la compétition à l’échelle de wilaya ne trouvent pas d’espaces adéquats pour se préparer.
Attendra-t-on des résultats de ces jeunes, qui n’ont que leur hargne de jouer et de gagner comme armes? Au bout du compte, si on fait le total de toutes ces infrastructures éparpillées sur le territoire de cette commune, il ne pourra qu’être négatif. C’est tout le monde qui constate cette carence. Le parcours est encore long dans ce secteur, pourtant, le plus urgent dans toutes ces petites communes où l’on ne recense presque pas d’infrastructures sportives dignes de ce nom.
A.O.