Des villageois bloquent la RN75

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La commune d’Amizour a renoué avec la contestation de la rue par laquelle des habitants de plusieurs villages, dont Ihyounen, Iharquen et Aït mana Ilkrimen situés aux alentours du nouveau centre universitaire, réclament la prise en charge de leurs doléances. Des doléances qui se résument en premier, en raccordement de leurs foyers en gaz de ville, puis du manque d’eau et surtout de ce qu’ils qualifient de la distribution non équitable de ce liquide vital entre villages et quartiers.

De leurs côtés, les services de la commune voient que cette action de fermer la route n’est pas venue au moment opportun étant que les préoccupations, de ces villageois, sont toutes inscrites et en voie de connaître des suites favorables. «Ces contestataires réclament un raccordement en gaz sous prétexte que le pôle universitaire vienne d’être raccordé alors que cela ne concerne guère le projet d’extension du réseau de gaz au niveau de notre commune», a expliqué Chabane Abassi, vice président de l’APC d’Amizour. Notre interlocuteur dira à cet effet, que le projet est ficelé pour une éventuelle inscription précédant sa réalisation.

Pour ce qui est du problème d’eau et plus exactement des coupures qui durent plusieurs jours, dont souffrent ces villages. Le membre de l’exécutif explique cela par le déplacement d’un fourrage, suite aux travaux de la pénétrante alors qu’alternativement des travaux sont en cours au niveau du château d’eau Ibakouren et selon lui, la distribution communale annonce le règlement définitif de ce liquide vital dont la distribution régulière était prévue pour hier à midi.

Un autre problème qui n’est pas des moindres, comme il a été posé par un citoyen de cette région est celui relatif à l’état de dégradation d’un pont partiellement effondré depuis 2010, et qui est depuis délaissé alors que d’éventuelles crues pourraient complètement isoler le village Ihyounen, qui fait partie des villages de cette commune en quête d’une part de projets de développement. Reste l’usager de la route pris en otage à chaque fois que l’on procède à la fermeture de ces axes routiers et qui vit le calvaire de la canicule et des embouteillages.

Nadir Touati

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