La quatrième édition de l’université d’été de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) qui s’est déroulée au lycée Saint Augustin, à Annaba du 8 au 10 du mois en cours, a été clôturée avant-hier.
Après avoir fait le point sur les problèmes et doléances des enseignants, suivi d’un sérieux débat sur la recommandation issue de la conférence nationale sur l’évaluation de la mise en œuvres de la réforme de l’école, relative à l’introduction de l’arabe dialectal dans le préscolaire et les deux premières années du cycle primaire, qui ne cesse d’alimenter la polémique, la clôture de la quatrième édition de l’université de cette entité syndicale a abouti à la formulation de plusieurs recommandations.
Il s’agit notamment du rejet de l’officialisation de la langue dialectale dans le préscolaire et les deux premières années du cycle primaire, l’introduction de Tamazight en tant que deuxième langue nationale, qui est selon l’UNPEF, l’un des piliers de l’unité et de l’identité nationale et la proposition d’introduire la langue anglaise comme deuxième langue scolaire étrangère dans le cycle primaire, qui est une langue de savoir et de la recherche.
Pour ce qui est de la charte d’éthique de l’éducation nationale qu’a proposé le ministère de l’éducation aux syndicats autonomes du secteur, les participants à l’université d’été ont indiqué que sa préparation nécessite une longue réflexion de la part de la base. Ce syndicat a appelé à ce que cette charte d’éthique soit enseignée, expliquée et appliquée dans des instituts, et aussi révisée par un organisme spécialisé dans le domaine.
Les travaux de cette université d’été faut-il le noter, se sont déroulés à travers quatre ateliers. Le premier a concerné la déontologie et l’éthique professionnelle dans les secteurs de l’Éducation et de la Formation, le second a été consacré aux libertés syndicales et le troisième a concerné l’avant-projet du nouveau code du travail dans le secteur. Le quatrième atelier a porté sur la dynamisation de l’action syndicale dans le monde féminin.
L.O.Challal