L’agence postale à l’étroit

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En fait d’agence postale, la commune de Sidi Ayad possède une mini salle, où officie un staff… unipersonnel.

En effet, avec des moyens réduits à leur portion congrue, l’unique préposé au guichet s’applique tant bien que mal à répondre aux nombreuses sollicitations d’une clientèle souvent pressée et exigeante. L’inadéquation entre les moyens dont dispose ce bureau de poste et l’ampleur de la tache que lui incombe sa mission de service public de proximité se déteint fatalement sur la qualité des prestations offertes aux usagers, avec comme corollaire l’insatisfaction, voire même le courroux de ces derniers.

«Que ce soit pour retirer son solde, affranchir un courrier ou émettre un mandat, c’est invariablement le même parcours du combattant», maugrée un quadragénaire, fonctionnaire de son état. «Il faut voir la cohue et l’anarchie qui règne ici, particulièrement à l’occasion du virement des pensions de retraite. Avec la meilleure volonté du monde et un dévouement sans faille, l’agent est littéralement débordé par une foule piaffant d’impatience.

Il lui arrive même d’essuyer des chapelets de récriminations de la part de certaines citoyens insatisfaits du rythme d’exécution des opérations», témoigne un citoyen du village Iguer Herrat, venu encaisser son salaire. «Las d’attendre en vain, bien des citoyens de notre commune préfèrent rallier le bureau de poste de Sidi Aïch, mais ce n’est pas donné à tout le monde, surtout les personnes âgées et invalides», déclare un autre habitant de Sidi Ayad.

A défaut de l’inscription d’une nouvelle agence postale, vivement souhaitée du reste, d’aucuns préconisent comme palliatif le renforcement de la structure existante en moyens et personnel et l’installation d’un distributeur automatique de billets.

N. M.

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