Hier, des citoyens de deux localités de la commune de Darguina ont procédé à la fermeture des sièges de la daïra, de la mairie et de l’ADE. Ainsi, les citoyens d’Aith-Attik dénoncent le non-règlement du problème de l’alimentation en eau potable, ils ont déjà procédé à la fermeture de la RN9 pour cette même raison.
Les citoyens de Lota Ouzemour, à quelques encablures du chef-lieu de la daïra, s’insurgent contre le fait qu’il n’y ait eu aucune suite à leurs doléances concernant le glissement de terrain qui a causé des dommages à leurs habitations durant l’hiver dernier. L’accumulation des problèmes et l’indifférence des pouvoirs publics ne font qu’exaspérer les populations.
Ces dernières ne savent plus quoi faire, car une fois avoir informé les autorités, la prise en charge de leurs problèmes se fait attendre, mais elles seules continuent de subir les conséquences de ces désagréments. Il est utile de rappeler qu’une commission dépêchée par la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) s’est rendue, il y a quelques mois de cela, au village de Lota Ouzemour où une dizaine de maisons ont été endommagées par le glissement de tout un talus surplombant la RN9, ce qui avait contraint, à l’époque, les propriétaires à fermer les sièges de la daïra, de l’APC ainsi que celui de l’ADE pour réclamer l’intervention et l’assistance des pouvoirs publics.
Le chef de daïra de Darguina déclarera que la commission s’attèlera à réaliser une étude géotechnique qui permettra d’évaluer l’ampleur de la fragilisation des deux sites, ainsi que les remèdes à préconiser. Depuis, aucune suite n’a été réservée aux doléances de ces habitants. À Aith Attik, le problème du manque d’eau perdure. Ces derniers ont également procédé à la fermeture de la RN9 à plusieurs reprises. Selon des manifestants, leur village ne reçoit l’eau que deux heures le matin et deux heures le soir. Ce qui est insuffisant en cette période de grandes chaleurs.
M. Said