Ces derniers jours, les consommateurs à travers plusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou sont malmenés par les prix excessivement chers de certains produits de consommation. De Maâtkas jusqu’aux Ouadhias en passant par Souk el Tenine, Mechtras, Boghni et Tizi N Tléta pour ne citer que ces localités, les prix de la sardine et du poulet flambent.
A souk el Tenine, le prix du poulet évidé est ahurissant…400 Da le kilo. Celui du poulet vivant est tout aussi cher et puisqu’il vient juste derrière, avec 340 DA le kilo. Les vendeurs que nous avons questionnés à propos de cette subite augmentation rétorquent: «En saison estivale, les éleveurs préfèrent fermer leurs poulaillers car le taux de mortalité dû à la chaleur est élevé. Leurs pertes sont énormes et donc l’offre baisse, ce qui fait augmenter les prix.
Il y a aussi la consommation qui augmente à cause des fêtes et la venue des émigrés qui achètent sans réfléchir. Ajouter à cela les prix onéreux de l’aliment des volailles qui est toujours aussi cher». La cherté ne se limite pas au poulet, puisque même la sardine est intouchable, son prix varie entre 400 et 350 DA le kilo. Du coup, les consommateurs, notamment ceux à faibles ressources, mettent une croix sur ces produits et ne les achètent que rarement. «Les viandes rouges nous sont quasiment interdite, maintenant nous devons aussi nous passer du poulet et de la sardine. C’est trop cher. Nous devenons des végétariens malgré nous», regrettera un ouvrier communal à Souk el Tenine. Signalons que même les prix de la viande de dinde sont inaccessibles puisqu’ils sont côtés entre 400 et 990 DA le kilo, selon la pièce choisie.
Il est à rappeler que les commerçants de la daïra de Maâtkas ont paralysé la région avant-hier par une grève générale pour demander essentiellement la baisse du montant des impôts et le départ du chef de l’inspection, espérant qu’ils penseront aussi à baisser les prix et se contenter de leur marge bénéficiaire pour permettre aux consommateurs de souffler et de se nourrir décemment.
Hocine T