Des bruits nocturnes en tous genres

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à Larbâa Nath Irathen, depuis le début de la saison estivale, synonyme de fêtes de mariages, de circoncisions et autres, le rythme de vie des citoyens a été chamboulé. Les sons des DJ retentissent de partout, ils empêchent les gens de se reposer ou de dormir. Un calvaire vécu au quotidien par les citoyens, notamment les vieux, les malades et les petits enfants.

En effet, de nuit comme de jour, et à longueur de semaines, les fêtes sont organisées, un peu partout dans la localité en question. Les salles des fêtes sont les lieux préférés par la grande majorité des citoyens pour célébrer l’heureux événement. Mais à cause de la forte demande, qui s’accentue durant ces derniers jours de congé ces salles ne peuvent pas satisfaire tout le monde. Beaucoup d’entre eux, à défaut de trouver place, se résignent à organiser leurs fêtes à la maison et à l’air libre, et rares sont ceux qui respectent le règlement intérieur. La musique des DJ retentit de partout. Pire encore, ces dernières années, les feux d’artifices et les pétards sont utilisés, même à l’enceinte des salles des fêtes.

Pourtant, la loi est claire sur ce sujet. Il est strictement interdit d’utiliser d’armes à feux, pétards et feux d’artifices dans les salles. Et même avec ce règlement affiché dans chaque salle, cela n’empêche pas certains de les utiliser. Paradoxalement, personne ne réagit ou n’essaie d’empêcher ça ! Du coup, l’ensemble des citoyens souffre le martyre de tous ces bruits nocturnes. Da Ferhat, un habitant de Thadarth Oufella, un village relevant de la commune d’Aït Oumalou, sis à la limite de la localité de Larbâa Nath Irathen, nous raconte le calvaire vécu au quotidien, en affirmant avoir fait recours à des somnifères pour trouver sommeil. «Ces fêtards continuent leurs fêtes jusqu’au petit matin, sans se soucier des gens, qu’ils soient travailleurs ou malades.

Comme dit le proverbe: le malheur des uns fait le bonheur des autres.», déclare-t-il. Et d’ajouter, «c’est malheureux de voir que les gens ne pensent même pas aux malades, aux enfants ou aux vieux. Certes, je sais que c’est une fête et que tout le monde doit en profiter, mais pas au détriment des autres. On demande juste qu’ils respectent les autres et évitent ces explosions surtout la nuit».

Y.Z

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