Après des décharges sauvages, qui poussent comme des champignons tout au long de la route menant de Tamda vers Tiplakin en passant par Tala Athmane, voilà des eaux usées à ciel ouvert qui leurs emboitent le pas. Ce danger public, qui menace chaque instant et depuis longtemps la santé des riverains et des passants ainsi que l’environnement, aura de beaux jours devant lui tant que le civisme et la protection de la nature n’est pas dans l’agenda des gens concernés par cette catastrophe.
Sinon, comment expliquer ce laisser-aller ? Des eaux usées domestiques et industrielles sont déversées tout au long de la route menant vers Ouaguenoun à la sortie Ouest de Tamda. Ces eaux polluées, qui stagnent en formant des mares, sont en contact direct avec les passants qui risqueraient une contamination à tout moment. Les nombreux cyclistes et motocyclistes qui traversent ces eaux, chaque jour, sont les plus exposés au danger. Mais pas seulement. Des bovins et des ovins rodent dans les environs à la recherche d’une verdure, et c’est justement l’endroit idéal pour brouter des herbes vertes et s’abreuver dans ces mares. Ajouter à cela des cultures irriguées avec ces eaux provenant de la rivière, les citoyens ne peuvent qu’appréhender une épidémie dans les jours à venir si les pouvoirs publics ne prendront pas ces fléaux en charge.
Hocine.M

