La saison estivale, ce n’est pas uniquement les vacances au bord de mer mais c’est aussi des désagréments causés par les feux de forêts.
Malgré le dispositif mis en place par les services de la conservation des forêts lequel est réparti sur trois volets dont la sensibilisation en premier lieu, il y’a eu 450 foyers d’incendie recensés, depuis le début de l’année à ce jour, lesquels ont dévasté plus de 459 hectares de forêt à travers les différentes contrées de la wilaya de Béjaïa. Les incendies les plus importants ont été enregistrés à Kendira, Taskriout et Béni K’sila. Plus de 200 hectares de broussaille, 109 hectares de maquis et une dizaine d’hectares d’arbres fruitiers font partie des ravages faits par le feu. On n’est qu’au début de la période des feux de forêt et le bilan est déjà très lourd. Effectivement, les incendies se multiplient, habituellement, d’août à octobre et on n’est pas encore arrivé à terme. Il est utile de rappeler que l’an dernier, de juin à octobre, 1 327 départs de feux, qui ont dévasté 2 256 hectares de végétation et un millier d’arbres fruitiers, ont été enregistrés. L’année d’avant, le bilan était moins lourd. Sur les 681 départs de feux enregistrés, 541 hectares de végétation et 6 000 arbres fruitiers ont été la proie de ces flammes. Seule la sensibilisation peut aider à diminuer les feux de forêt. Si sous d’autres cieux, les causes naturelles telles que la foudre peuvent être à l’origine, chez nous, la cause humaine, souvent involontaire, en est la première. Il peut s’agir d’imprudences ou bien d’accidents, du type circulation en forêt ou en périphérie en y organisant des pique-niques, dépôts d’ordures sans organisation, brûlage de rémanents, etc. Quand c’est volontaire, c’est autre chose. C’est quand il s’agit de pyromanie qui pousse certaines personnes à allumer des incendies pour un plaisir sans sens. Ça arrive souvent et les spécialistes n’arrivent pas à expliquer ce phénomène.
A. Gana