1 100 trousseaux scolaires à distribuer

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C’est aujourd’hui que les trousseaux scolaires seront distribués dans les seize écoles primaires que compte la commune. «Nous avons, au total, 1 100 trousseaux scolaires. En plus de la subvention que la wilaya nous a accordée, nous avons pris une cagnotte sur budget communal», nous confiera M. Said Bougheda, en sa qualité de maire. Pour celui-ci, la municipalité qu’il préside est l’une des plus pauvres de la wilaya. «Avec ces trousseaux, on va couvrir plus de 95% des élèves scolarisés. Et il faut savoir aussi qu’en plus, ils bénéficient de la prime de scolarité», ajoutera le premier responsable de la commune. A Aït Yahia Moussa, la solidarité est permanente avec les élèves. «Nous avons décidé de la gratuité du transport scolaire au bénéficie de tous les collégiens et lycéens depuis plus de deux ans», nous dira notre interlocuteur. Dans cette commune rurale, plus d’un milliard et deux-cents millions de centimes sont consacrés pour le transport scolaire, sans compter les bus et les camions aménagés de l’APC qui assurent cette mission. «Nos villages sont loin des établissements du cycle moyen et du lycée. Donc, nous sommes contraints à leur assurer le transport. Uniquement pour Tafoughalt, dont les élèves étudient dans les lycées de Draâ El-Mizan, nous avons affecté deux minibus vers ce village. Ils assurent la desserte entre ce dernier et le chef-lieu de daïra», nous expliquera le maire à ce sujet. D’autre part, l’APC vote généralement une cagnotte destinée au soutien des cantines scolaires. «Généralement, c’est pour leur acheter des légumes secs. À propos des cantines, c’est du cent pour cent. Là où il n’y a pas ce genre d’infrastructures, ce sont des salles de cours qui ont été aménagées à cet effet», conclura le P/APC, qui se réjouit du développement du secteur de l’éducation dans cette municipalité qui n’avait, au lendemain de l’indépendance, qu’une école primaire au chef-lieu et une autre à Tafoughalt où c’était l’ancienne SAS qui avait accueilli, en 1965, la première promotion d’élèves nés durant la période coloniale et les premières années de l’indépendance. «Nous étions une cinquantaine d’élèves entassés dans une seule salle», se souvient cet enseignant à la retraite.

Amar Ouramdane

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