9 900 primes de scolarité distribuées

Partager

Depuis son annonce en 2000 par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteklika, la prime de scolarité accordée aux enfants issus des familles démunies, nécessiteuses et les victimes de terrorisme, soulage ces catégories de familles quand on voit, par exemple, la cherté de cette rentrée scolaire. La daïra de Draâ- El-Mizan, qui comprend les communes de, Draâ El-Mizan, Aït Yahia Moussa, Frikat et Aïn Zaouia, a eu un quota de 9 900 primes. Leur répartition a été faite au niveau de la daïra, au mois de juillet dernier. D’ailleurs, leur paiement a bel et bien commencé au niveau des collèges et des lycées. «C’est un quota obtenu suite aux listes déposées à notre niveau. En tout cas, les dossiers acceptés répondent aux conditions exigées. Il n’y a pas de réclamations, d’autant plus que, maintenant, le fichier des bénéficiaires est mis à jour. Il suffit d’éliminer ceux qui ont quitté l’école et d’ajouter ceux qui viennent d’être inscrits. Des cas nouveaux sont étudiés, puis ajoutés au fichier», nous confiera une source proche de ce dossier. Par ailleurs, la même source indiquera que, les cas frauduleux sont presque tous démasqués. Il faut dire, tout de même, que ces trois mille dinars, dont bénéficie chaque enfant, sont un apport à la famille avec toutes les augmentations non seulement subies par les fournitures scolaires, mais aussi celles des produits alimentaires. «Au moins, ces neuf mille dinars, accordés à mes enfants inscrits tous au lycée, viendront à point nommé me permettre de leur acheter des fournitures scolaires. Quant aux vêtements, je dois consentir des sacrifices supplémentaires afin de les vêtir avec des habits de friperie», nous répondra timidement, un parent venu s’enquérir de la remise de cet argent accosté devant un collège de la ville. D’autres, comme ce parent, voient que finalement, bien que cette prime ait été fixée à 3 000 dinars au lieu des 2 000, elle reste toujours insuffisante. «Un sac à dos coûte plus de trois mille dinars. Et que dire des autres articles scolaires. Avec moins de dix mille dinars, personne ne pourra vêtir un enfant ni encore moins mettre à sa disposition toute la nomenclature de fournitures scolaires exigée par les professeurs», dira un autre parent. C’est dire que, la rentrée scolaire de cette année a laminé de nombreuses familles non seulement dites démunies, mais aussi celles qu’on a souvent classées moyennes dans la société. Faudra-t-il trouver une solution pour accompagner les enfants issus de cette catégorie de familles dans leurs études ? À la place de ces trois mille dinars, d’autres préfèrent bénéficier d’un trousseau scolaire comportant tous les articles, selon le niveau et l’âge de l’enfant.

A. O.

Partager