La coordination syndicale de la santé menace

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Après avoir gelé leur grève suite à une rencontre qui a réuni ses représentants avec le ministère de la Santé le 04 Octobre dernier, la coordination de la santé de la wilaya de Tizi-Ouzou menace de sévir. Selon une déclaration parvenue à notre rédaction, cette coordination affiliée à l’Union générale de la wilaya (UGTA) affirme que la trêve durera aujourd’hui encore (11 Octobre). D’après ledit communiqué les établissements de santé de la wilaya entreront en grève à partir de demain, 12 Octobre, si la réunion qui les regroupera aujourd’hui avec le ministère de tutelle ne donne pas une suite favorable aux revendications de la coordination. Comme revendication principale, ces travailleurs exigent que cesse le mépris et le manque de respect affichés par les contrôleurs financiers et le directeur de la santé concernant le blocage des salaires par rapport à la prime de contagion (décret 13/194). D’ailleurs, c’est cette revendication qui a motivé leur dernière grève de 08 jours, entamée le 28 Septembre dernier et gelée le 04 Octobre par la suite, après leur rencontre avec le ministère de la Santé. Ceci étant, ladite coordination syndicale réclame l’application pure et simple de ce décret exécutif signé par le Premier ministre, lui-même, en Mai 2013 et qui a pris effet à partir de Janvier 2012. Un décret, selon eux, qui leurs octroie de facto le droit à la revalorisation de l’indemnité de garde et de contagion, bloquées par les responsables financiers à la direction de la santé à Tizi-Ouzou. Néanmoins, il s’agit entre autres des revendications qui seront soumises au ministère de tutelle par la coordination de wilaya, lors de la rencontre d’aujourd’hui. À défaut de cela, comme mentionné dans la déclaration du syndicat, le recours à la grève étant inéluctable à partir de demain, 12 Octobre. Une rencontre que ledit syndicat souhaite voir sanctionnée par des solutions positives, afin de mettre un terme à la situation de marasme que vivent au quotidien les travailleurs du secteur de la santé à Tizi-ouzou. Dans le cas contraire, ce sont les malades qui subiront directement les implications désastreuses de cette situation.

Rachid Berdous.

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