Des comités de villages interpellent les autorités

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Apparemment, la situation n’est pas au beau fixe au sein du CEM Base 4, sis à Tiâchach dans le versant sud du chef-lieu. Les présidents de comités de cinq villages, à savoir Ameddah, Tiâchach, Tazekrit, Ben Ali et Chaâbane, ont, afin d’assurer une scolarité normale à leurs enfants, dressé un rapport relatant la situation peu reluisante dans laquelle baigne ce collège depuis sa mise en service en 2008.  » Ce collège de type base 4 inauguré en 2008 vit toujours, à cause des manques, dans des problèmes entravant la scolarité de nos enfants. On citera qu’il a été sans eau potable, sans cantine et sans transport scolaire », ont-ils écrit en premier lieu. Et de revenir ensuite sur les mouvements de grève successifs menés par les élèves, en citant par exemple la marche à pied des collégiens de leur établissement jusqu’à la daïra (environ 5 kilomètres) pour justement exiger l’amélioration de leurs conditions de scolarité. En 2013, après la rencontre des parents avec les élèves d’un côté et les responsables locaux de l’autre, quelques décisions ont été prises. « Il s’agissait de transformer la salle-machine en cantine provisoire en attendant le lancement d’un projet de cantine, l’élaboration d’un programme pour le transport scolaire et le recrutement de cuisiniers dans le cadre du pré-emploi avec promesses de les titulariser dans ces postes. Certes, cette cantine a bel et bien fonctionné ont-ils souligné dans le même rapport.  » Cette salle-machine qui est trop exigu&euml,; ne permet pas à tous les élèves de bénéficier de repas chauds. Alors que pour le transport scolaire, nos enfants, et notamment nos filles, font encore des kilomètres à pied pour rejoindre ce collège », ont-ils noté dans ce rapport datant du 7 octobre dernier, envoyé non seulement au maire et au chef de daïra, mais aussi au wali et au directeur de l’éducation. Dans cette requête de deux pages (dont nous détenons une copie), ils ont demandé aux responsables locaux de renforcer le transport scolaire, de relancer le projet de cantine scolaire afin de libérer cette salle-machine pour permettre aux collégiens de suivre leur scolarité comme il se doit, et de rétablir les cuisiniers dans leurs postes respectifs avec le même traitement que le cuisinier affecté par la direction de l’éducation. En conclusion, ils ont demandé une commission d’enquête pour tirer au clair la situation qui prévaut dans ce collège.

A.O.

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