Les travaux piétinent

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Les entreprises réalisatrices des trois projets au niveau du chef-lieu de Draâ Ben Khedda ne se soucient guère des délais qui leur sont impartis pour la livraison de ces projets, à savoir les deux jardins publics de l’entrée Est de la ville de la cigogne et l’amélioration urbaine. Cette nonchalance accentue l’impatience et l’inquiétude des citadins. Pour les deux jardins de l’entrée, les entreprises ont disparu depuis quelques semaines. Les travaux sont à l’arrêt et aucune explication n’est donnée officiellement. «L’entrepreneur tient-il d’autres chantiers en dehors de Draâ Ben Khedda ?», s’interroge un citoyen. Le retour se fait pour un temps pour disparaître encore. L’entrée du jardin, au niveau de l’arrêt des fourgons en provenance de Tizi-Ouzou, est obstruée par un vendeur de pommes de terre alors qu’à l’intérieur du jardin des tas de terre, de tuf attendent d’être utilisés. Le deuxième jardin, à droite du pont est aussi inachevé : partie intérieure, mur de soutènement… Quant à l’amélioration urbaine, le commun des mortels assiste tout simplement «à un bâclage des travaux», nous confie un connaisseur en bâtiment. Un autre citoyen relève : «combien de semaines de travail pour terminer la pose de carreaux antidérapant sur la placette de cinéma Le Hoggar ?». Et le trottoir n’est pas encore entamé. En effet, le premier mètre carré de carreaux a été posé depuis environ trois semaines et plus. «L’entreprise donne l’impression d’apprendre le métier», nous avancent ceux qui suivent à longueur de journée, les travaux. Cela s’explique par la lenteur des travaux, du matériel et des matériaux éparpillés un peu partout, dépassant même les limites du chantier. Les premières pluies- quelques averses seulement, pour l’instant- ont transformé le trottoir en bourbier car décapité sur une bonne partie sans que les travaux ne suivent : «il est nécessaire que les entreprises multiplient le nombre d’ouvriers afin d’accélérer le rythme du travail car les vraies et sérieuses pluies ne vont pas tarder à surgir. Alors, c’est un repos forcé et les lieux laissés défoncés, obligeant les piétons à marcher sur la chaussée.

Arous Touil

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