L’opération de rapatriement des Subsahariens reportée

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L’opération de rapatriement de réfugiés Subsahariens qui sont en situation irrégulière à Tizi-Ouzou et qui était prévue pour hier, a été reportée à une date ultérieure, avons-nous appris auprès d’une source locale.

En effet, hier tôt le matin, environ une centaine de Subsahariens de différentes nationalités africains ont été rassemblés au niveau de la mosquée du centre-ville sous la supervision des éléments de la police. Mais quelques instants après, cette opération a été reportée pour des raisons que nous ignorons dans l’immédiat. Il s’agit d’une opération qui a été décidée ces derniers jours par les autorités locales, après un travail de recensement de ces Subsahariens qui a été déjà fait à Tizi-Ouzou par les services concernés. Selon des sources concordantes, le rapatriement de ces refugiés africains a été décidé initialement pour l’été dernier, mais il a été reporté en raison des conditions climatiques qui prévalaient durant cette saison. La ville de Tizi-Ouzou a vu, ces derniers mois, un accroissement du nombre de ces réfugiés de différentes nationalités. Des familles entières, des couples et des enfants en bas d’âge sillonnent les artères de la ville de Tizi-Ouzou, s’adonnant dans la plus part des cas à l’aumône dans des conditions inhumaines. Des adultes et des enfants s’exposent à des imminents dangers de circulation, en mendiant en pleines chaussées. En dépit d’un grand élan de solidarité de la population et des autorités locales envers ces refugiés, il reste tout de même qu’une solution doit être trouvée à ces derniers. C’est dans cette optique que cette opération de rapatriement a été dernièrement décidée par les autorités locales. Il est à rappeler qu’un premier centre de transit a été ouvert il y a quelques mois par les services de la wilaya dans la ville de Tizi-Ouzou, pour recevoir les ressortissants Nigériens en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement vers leur pays. Cette décision de rapatriement des refugiés Nigériens a été prise en accord avec les autorités nigériennes, vu que ces dernières avaient demandé à l’Algérie à mener cette opération.

Rachid B.

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