Le commerce informel a la peau dure !

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L’informel a la peau dure! Dans la ville d’Akbou, située à 60 kms de Béjaïa, le commerce de l’informel n’a jamais était aussi « dopé » que ces derniers temps. En dépit de l’interdiction de ce genre d’activité par les pouvoirs publics, ce commerce, exercé au noir, a pris de l’ampleur ces derniers temps dans cette grande agglomération, la deuxième après Bgayet.

Chaque jour, des dizaines de marchands de l’informel prennent d’assaut le boulevard principal de l’ancienne ville, la place des martyres du printemps noir et les espaces de la station de fourgons en bas de la vieille ville, pour s’adonner à ce commerce. Ces derniers occupent la voie publique en aménageant des étals de fortune. Les trottoirs se rétrécissent, de ce fait, à cause de leur occupation par ces individus. Cela n’est pas sans conséquences sur la circulation automobile et surtout piétonnière, où les passants sont obligés d’emprunter la chaussée, au péril de leur vie, pour éviter les étals de marchandises.

Ces points de vente proposent, généralement, des produits d’occasion, comme la friperie, les téléphones portables d’occasion, les accessoires en tous genres, etc. Certains citoyens y trouvent leur compte, eu égard aux prix « cassés » pratiqués par les vendeurs au noir. Sur un autre registre, la prolifération des marchands de l’informel renseigne, on ne peut plus clairement, sur la paupérisation des franges vulnérables de la société et la dégringolade du pouvoir d’achat d’innombrables familles, dont les chefs tentent, en vendant des produits d’occasion, d’arrondir leurs fins de mois de plus en plus difficiles, en ces temps, où la crise multidimensionnelle profile, d’ores et déjà à l’horizon! Il n’est pas à exclure, si les choses en restaient-là de voir les rangs des vendeurs au noir grossir davantage avec la cherté de la vie ambiante!

Syphax Y.

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