Ces deux dernières années, l’Etat a financé de nombreux projets de développement, rentrant dans le cadre de la promotion de la jeunesse dans les domaines du sport, mais les réalisations sur le terrain sont loin d’être menées comme il se doit.A ce titre, les pouvoirs publics prenant en compte l’état lamentable des vestiaires composés de minuscules pièces dans lesquelles s’entassent les joueurs, ont décidé récemment de la mise en place d’un projet de construction de nouveaux vestiaires plus conformes. Mais voila, ce projet dort dans les tiroirs de la municipalité comme tout d’ailleurs celui du stade du village Takaâtz, attendant les délibérations de l’APC pour le lancement des avis d’appel d’offres.Pa ailleurs, le stade municipal de football datant de l’ère coloniale, la seule structure sportive nécessaire pour tous les sportifs, puisque pluridisciplinaire, semble être abandonnée à son sort. Avec une porte d’entrée des officiels et un portail, ouverts H24 et sans gardiennage, il est livré aux garnements non pas pour la pratique d’un sport, essence même d’un stade, mais pour d’autres pratiques malveillantes. Pis encore, il y deux années de cela, il a bénéficié d’une enveloppe pour la rénovation de la clôture de protection de la pelouse. Le travail bâclé, fait avec des tubes ronds espacés d’environ 20 cm les uns des autres, laisse l’accès libre aux enfants qui ne trouvent aucune difficulté à passer entre les barreaux. Son renforcement avec du grillage n’a pas arrangé les choses.La pelouse arasée avec du tuf non compacté, est transformée lors des intempéries en véritable bourbier, formant des mares d’eau à certains endroits. Ce qui a fait que les rencontres officielles de football ont été annulées.Cet état de fait, n’est pas sans susciter le mécontentement des sportifs et des dirigeants sur ce laisser-aller délibéré par la municipalité d’un monument historique sportif, qui a vu défiler sur sa pelouse des centaines, voire des milliers de joueurs locaux issus de différentes générations. Ils trouvent d’ailleurs insensé le fait que ce stade soit dépourvu d’un gardien et que ses portes ne soient pas réparées pour permettre des fermetures et des ouvertures à bon escient.
L. Beddar
