La salle de soins du grand village d’Ath Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi N’Tleta, se trouve dans un lamentable état à cause des premières averses abattues ces dernières 48 heures, a-t-on constaté sur les lieux. Il convient de rappeler que cette unité de soins n’a bénéficié d’aucun projet, ces dernières années. «C’est une structure laissée à son sort depuis quelques années et cela, ne donnera guère des conditions propices à ce métier noble», avancera l’un des personnels de l’unité. Cette unité de soins a été inondée par la boue, même des objets hétéroclites ont été charriés par ces averses. «La boue évacuée par les eaux pluviales submerge la cours, les salles d’attentes, de consultation, et de soins», avancera une femme venue dans la matinée pour une consultation. En outre, notre source souligne d’autres lacunes entravant le bon fonctionnement de l’activité médicale et paramédicale. Il cite, en outre, des infiltrations à la salle de consultation et de même pour la salle d’attente. «Durant toute la saison hivernale, l’eau pluviale pénètre à l’intérieur de la structure», déplorera-t-il avant d’enchainer, «y a encore un problème d’électricité dans la salle d’attentes et les sanitaires sont tout simplement défaillantes». Pire encore, le médecin de cette unité se plaigne de manque de moyens de réchauffement en cette saison de froid, «l’unité de soins n’est pas encore raccordée au réseau de gaz de ville et c’est le bain d’huile qui est à la rescousse. Cette commodité vitale, durant la saison de froid, est plus qu’une nécessité pour le personnel et de même pour les malades». Par ailleurs, notre interlocuteur regrette ce retard mis pour entretenir cette unité qui reçoit des malades, même en dehors de ce grand village de plus de 10 000 âmes. «Nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme aux responsables de la commune et même notre tutelle», a-t-il affirmé. De son côté le directeur de l’EPSP des Ouacifs, M. Ammarkhodja, s’en lave les mains puisque qu’il s’agit «d’un patrimoine communal et nous n’avons pas les prérogatives de lancer les travaux de réhabilitations», et d’ajouter «les présidents des APC ont été interpellés en vue d’effectuer les travaux nécessaires dans toutes les salles de soins, dont nous avons relevé des dégradations, dont celle de ce village de plus de 10 000 habitants. Hélas, rien n’est encore fait». Nous apprenons, également, que le médecin coordinatrice de Tizi N’Tleta s’est déplacée à cette structure pour effectuer son constat. Une correspondance a été adressée aux responsables en vue d’y remédier à ce lamentable état des lieux. La salle de soins était encore fermée, hier, à cause de l’absence totale des conditions de travail.
A. G.