Les clients contrariés à Tizi-Ouzou

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La panne sur le réseau Internet, enregistrée ces derniers jours, n’a pas manqué de créer la confusion au sein de la population abonnée à Tizi-Ouzou. D’autant plus que ces dernières heures, certains semblaient avoir de «la chance» en y accédant et d’autres pas, avons-nous constaté hier. Les perturbations sur le réseau Internet perdurent encore, créant une véritable paralysie notamment au niveau des entreprises, administrations et autres établissements pour lesquels le service internet est indispensable. Les citoyens eux même trouvent du mal à gérer la situation. C’est le cas à Tizi-Ouzou, où le problème de l’absence de la connexion au réseau internet est sur toutes les lèvres. D’autant plus qu’on ne sait rien, ou du moins peu sur la situation et la durée que nécessitera le rétablissement de la panne. Hier, à Tizi-Ouzou, les clients d’Algérie Télécom étaient partagés entre les chanceux et les «malheureux». Ceci, à cause d’un service internet qui ne couvrait pas tout le monde. Car, afin de gérer la crise, faut-il souligner, une sorte de «système de secours» avait été mis en place pour permettre l’accessibilité au réseau internet. C’est, d’ailleurs, ce que soulignait, hier, le directeur local par intérim d’Algérie Télécom, Rachid Chaâbane. Mais le système n’a, semble-t-il, fait aucune preuve parmi les abonnés. Puisque la connexion est restée la même pour la majorité des internautes, c’est-à-dire inexistante. «J’essaye de me connecter depuis le matin, mais sans y parvenir. On m’a dit qu’il faut actualiser sans cesse la page d’accueil sur son micro puisque, parait-t-il, on peut capter à des moments de la journée, c’est ce que je fais mais apparemment je n’ai pas de chance aujourd’hui, comme hier d’ailleurs», explique un jeune étudiant rencontré au niveau d’un cybercafé du chef-lieu. Ceci, pour dire que la situation n’était pas la même pour tous les abonnés. Puisque l’accès au réseau n’était pas équitable. Ainsi, si certains quartiers de la ville des Genêts semblaient être à l’abri du problème persistant, vu qu’ils ont été «connectés» juste après quelques heures, c’est-à-dire vendredi ou samedi, d’autres par contre n’ont pas eu cette chance. «Je viens d’appeler un ami qui est en face de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, qui me confirme que le problème est réglé mais moi qui suis là juste à une centaine de mètre, à la Grande rue, je ne parviens pas à ouvrir un seul lien. C’est à ne rien comprendre», expliquait un fonctionnaire dans une boite privée. Un problème auquel on n’a pas pu trouver plus d’explications auprès de la direction locale d’AT si ce n’est le fait de la densité. Selon le même responsable suscité certains endroits sont plus denses que d’entres en termes d’abonnés et, de ce fait, de connectés au réseau. «Ce dernier n’étant qu’un réseau de secoure, cela sous entend qu’il ne peut pas répondre à la demande de tous les clients qui le sollicitent en même temps», ajoute-t-il, en donnant l’exemple de la nouvelle-ville de Tizi-Ouzou. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que la qualité du service oscille entre «le bon, le moyen et le mauvais service», c’est-à-dire entre une connexion satisfaisante, une autre à pas de tortue et enfin un accès inexistant. La panne, rappelons-le, perdure depuis jeudi dernier suite à la rupture d’un câble sous-marin de fibre optique du (SMW4) reliant Annaba (à 600 km à l’Est de la capitale Alger) à la ville de Marseille (au Sud-est de la France). Elle touche la majeure partie du pays suscitant la lassitude chez les internautes, surtout que dans son communiqué officiel, AT n’a pas manqué de souligner que le rétablissement du câble «pourraient durer plusieurs jours». C’est d’ailleurs le cas puisque depuis jeudi dernier, le réseau continu de faire des siennes et l’internet demeure inaccessible.

T. Ch.

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