Encore une fermeture du siège de l’APC

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Décidément, rien ne vas plus au niveau de la commune de Timizart, de la daïra d’Ouaguenoun, puisque pour la troisième fois consécutive et en l’espace de moins de 20 jours, le siège de la mairie vient d’être fermé par un groupe de citoyens afin de faire valoir leurs doléances qu’ils estiment justifiées. Ils étaient à peine une dizaine devant le portail du siège de la mairie hier matin à procéder à sa fermeture en barricadant l’entrée avec leurs voitures. «Cela devient une culture», nous dira Monsieur O. Amar, un citoyen de la commune qui observait la situation avec désolation. Tandis que Rabah O., pas du tout tendre avec les élus locaux, dira : «Quand en l’espace de 20 jours on vous ferme le siège de l’APC à trois reprises, la moindre des choses est de remettre sa gestion des affaires publiques en question. Mais au rythme où vont les choses, on n’est pas sortis de l’auberge. Ce qui est désolant dans tout cela, c’est le fait que pour un oui ou un non, on bloque tout sans tenir compte des autres citoyens qui sont les premières victimes de ces fermetures tout azimut des structures publiques. Il est temps que cela cesse et qu’un dialogue constructif s’installe entre le citoyen et ses élus pour anticiper sur les événements et résoudre les problèmes au bon moment et avec les moyens voulus». Le P/APC qui nous a fait part de sa désolation quant aux fréquentes fermetures du siège APC lors d’une rencontre, avait souligné le fait qu’au niveau de la commune, puisque les travaux hydrauliques ajoutés à ceux de l’alimentation en gaz de ville des différents villages, le champ d’intervention est vraiment compliqué. Selon lui, la population doit savoir patienter et ce, jusqu’à ce que tous ces chantiers lancés soient menés à terme pour que tout rentre dans l’ordre. Qui a raison et qui a tort ? Difficile à dire tant les arguments des protagonistes se valent. «Toujours est-il que prévenir est mieux que guérir et anticiper est mieux que de courir derrière. Il aurait suffit d’une compagne de sensibilisation envers les citoyens, d’une communication juste et claire pour mettre un terme aux malentendus et surtout barrer le chemin aux rumeurs qui sont, souvent, sources des

A.S. Amazigh

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