Rester sourds à ceux qui ergotent contre nous

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S. Ait Hamouda

A l’occasion de la commémoration du double anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures, Mohamed Bedoui était hier à Adrar.

Il y a lu un message du président de la République, réitérant qu’«il est vrai que nous jouissons d’un progrès social et économique, mais nous demeurons, profondément, conscients de la nécessité de plus d’efficacité économique pour garantir la pérennité de notre choix sacré, celui de la justice sociale et de la solidarité nationale», ajoutant que l’Algérie dispose du potentiel et des capacités lui permettant de gagner la bataille de l’édification et du développement».

Cela démontre, si besoin est, que le pays dispose de moyens énormes qui lui permettent d’être au diapason, au niveau des contrées développées. Ce qui signifie, en clair, que les potentialités du pays sont suffisamment à même de le lancer dans l’arène où chacun doit mener son combat pour exister pour le bonheur de son peuple.

Il n’est pas seulement exonéré de l’effort et du labeur qu’il doit fournir de façon multidirectionnelle afin d’assurer le présent et l’avenir de manière à rentabiliser les potentialités, les créditer et fructifier ce qui devrait l’être pour la nation et ses enfants. La naissance de l’UGTA grâce à des hommes, dont le chahid Aïssat Idir entre autres, qui ont donné au travailleurs algériens un instrument de lutte pour leur indépendance, pour leur liberté et leur souveraineté qu’ils ont recouvrées totalement en 1962.

Puis vint le 24 février 1971 où la nationalisation des hydrocarbures est venue rétablir la justice économique pour le pays. Aujourd’hui, nous devons diversifier nos sources de devises pour que notre économie ne dépende pas uniquement du pétrole et du gaz, mais d’autres ressources comme l’agriculture, le tourisme et l’industrie.

Avec une telle diversification, il est plus que sûr que l’économie se portera mieux. Mais pour que cela soit, il faut au préalable que la paix règne, elle est la condition sine qua non à tout projet digne de ce nom. Il ne faut pas prêter l’oreille à ceux qui ergotent contre nous, pour nous déstabiliser et réduire nos espoirs à néant.

S. A. H.

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