Les Vert et Noir qui rêvaient d’un deuxième titre en jouant avant-hier le match de la Super-coupe face à l’ESS au stade Hamlaoui de Constantine, ont vite déchanté suite à leur défaite face aux Aigles noirs à l’issue d’une rencontre où les Béjaouis sont certainement en train de s’en mordre les doits.
Les Crabes doivent s’en vouloir beaucoup pour avoir laissé filer l’opportunité de décrocher un second trophée après leur sacre en coupe d’Algérie lors de la saison écoulée. Les camarades de Hamzaoui avaient, en effet, obtenu un penalty à l’heure du jeu, ce qui constituait une occasion en or d’ouvrir le score pour se libérer et enfoncer du coup les poulains de Madoui qui n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes, il faut le préciser, mais Zerdab qui s’est chargé d’exécuter la sentence a vu son ballon partir dans les décors. «Je pense que le penalty que nous avions raté a été le tournant du match, mais ce n’est pas la véritable raison de notre défaite. Si nous avions su concrétiser les occasions que nous nous sommes procurées avant cet instant, le match aurait pris une autre tournure», dira l’entraîneur Amrani. Les Setifiens qui ont commencé la partie timidement, ont fini par reprendre confiance, notamment en seconde période, sans pour autant atteindre le niveau qu’on leur connaît. Toutefois, ils ont réussi quand même à inscrire un but assassin à cinq minutes du coup de siffler final par Belameiri. Un but auquel les Vert et Noir n’ont pas pu réagir. Non seulement ils étaient abattus mentalement, mais il y avait un autre facteur lié au volet physique. «Comme face à Blida, mes joueurs ont éprouvé des difficultés sur le plan physique. Cela s’est fait sensiblement ressentir notamment lors du dernier quart d’heure», a encore expliqué le technicien Béjaoui. Tout le monde a, en effet, constaté que les joueurs manquaient de lucidité et de fraicheur physique et avaient les jambes lourdes, d’où le manque d’agilité et de timing lors de la relance du jeu.
Amine Kaci