La gare routière se fait désirer

Partager

Cela fait maintenant deux ans que l’ex-ministre des Transports, M. Amar Ghoul, en visite dans la région, avait donné son accord de principe d’aider les autorités locales à réaliser une gare routière, mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, ce n’est qu’une promesse. Bien que cette ville soit située à l’intersection de trois directions vers les wilayas de Tizi-Ouzou, de Bouira et de Boumerdès, aucun endroit fixe n’est désigné et prévu pour ces départs. D’ailleurs, même les stationnements réservés aux fourgons vers Draâ El-Mizan, vers M’Kira et les taxis vers Draâ El-Mizan commencent à encombrer la ville, à tel point que des embouteillages se forment à leur niveau. Pour les bus assurant la desserte vers Tizi-Ouzou, ils garent n’importe où, si bien que, par exemple, les étudiants qui devraient les prendre se démènent au petit matin sur l’axe principal, car ils ne savent plus où les attendre. De telles situations leur provoquent souvent des retards.  » Il y a trois ou quatre bus qui font la navette vers Tizi-Ouzou. Si on les rate, il faudrait recourir au système D. Soit on doit rallier tout d’abord Draâ El-Mizan et là-bas aussi il n’est pas facile de tomber sur un bus vide en raison des nombreux étudiants qui arrivent de tous les villages de la région, soit carrément il faudrait passer par les Issers (Boumerdès). C’est dire qu’une gare routière ou à défaut une station urbaine urge dans ce double chef-lieu communal et de daïra.  » Au temps de la SNTV, il y avait une agence où il fallait attendre à l’abri du soleil et de la pluie. Maintenant, on ne sait vraiment pas quoi faire. Parfois, il faut changer trois à quatre fois de place pour enfin voir le bus arriver. Nous appelons aussi bien les responsables locaux que ceux de la direction des transports de la wilaya à se pencher sur ce problème », nous dira un étudiant à ce sujet. Comme tout ailleurs, des aires de stationnements sont indiquées aux voyageurs, mais pourquoi, se demandent les usagers des transports publics, la même mesure n’est pas encore prise par les responsables.  » La ville est livrée à l’anarchie et seul le voyageur ne trouve pas son compte », conclura un fonctionnaire qui travaille aux Issers (Boumerdès). À quand alors cette gare ?

A. O.

Partager