La route de Boghni encombrée

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à la fin de la rue Mohamed Mitiche, dit Moh N’Djerdjer, commence la RN25, qui conduit à la sortie nord et nord-est des villes de Tizi-Ouzou et de Boghni.

C’est d’ailleurs à cette dernière localité qu’a été ‘’collé’’ le nom de ce tronçon routier, qui est devenu une véritable rue commerçante, où de beaux commerces s’alignent des deux côtés de la chaussée, jusqu’à devenir le véritable centre-ville de Draâ El-Mizan, alors que l’ancien, avec son vieux bâti, n’arrive pas à se moderniser ni à se mettre à l’air du temps, victime de son archaïsme mais surtout victime des mentalités conservatrices des propriétaires des locaux qui s’empêtrent dans les problèmes de l’indivision, comme partout ailleurs en Kabylie. Aussi, avec la création de cette nouvelle rue mais surtout avec tous les moyens mis à disposition, dans le cadre de l’aménagement urbain, pour son embellissement avec des trottoirs pavés de carrelages antidérapants, un nouvel éclairage public, elle ne parait que plus belle. Néanmoins, compte tenu du nombre très élevé de véhicules, et en prime, les centaines de camions de gros tonnages qui défilent du matin jusqu’au soir avec leurs immenses remorques sur les RN25, 30 et 68 (ceci sans citer les chemins de wilaya), la circulation en ce lieu devient infernale pour les usagers mais beaucoup plus pour les riverains ou les citoyens qui se rendent à la poste ou au tribunal, par exemple. Pour ce qui est du stationnement le long de cette artère, il faut simplement dire qu’il est impossible de trouver une place pour garer sa voiture, surtout depuis la mise en place du nouveau plan de circulation de la ville où ni les commerçants, ni les automobilistes ne trouvent leur compte alors que les éléments de la sûreté de daïra, du service de la voirie sont pointés là du matin jusqu’au soir. «Le nouveau plan de circulation de Draâ El-Mizan, mis sur pied depuis quelques jours, prévoit sur cette artère commerciale que le stationnement ne s’effectue que sur une partie de la chaussée tous les quinze jours. Donc, nos clients habituels qui garaient pour faire leurs achats à la va-vite, ils se voient vite rappeler à l’ordre par les policiers et verbaliser dans certains cas», nous déclarent, dépités, quelques commerçants qui se sont rendus à l’APC pour se plaindre. Par ailleurs, ces derniers jours, la circulation est également gênée par les travaux qui sont lancés dans le cadre de l’aménagement urbain, malgré qu’une grande partie est réalisée dans la soirée quand il y a moins de voitures. Mais qu’à cela ne tienne ! Cette rue demeure un vrai calvaire pour tout le monde. «Le problème de la circulation à cet endroit ne sera réglé en partie, que par la réalisation de la rocade qui avait été lancée mais qui a buté sur des oppositions, surtout avec la réalisation de la pénétrante», nous confie Aami Ahmed qui regarde les longues files de voitures et de camions en rejoignant le distributeur automatique de billets de la poste.

Essaid Mouas

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