Les villageois de Boudafal obtiennent gain de cause

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La protestation organisée, il y a quelques jours, par les habitants de Boudafal, un village de la commune d’Aïn El Hammam, semble avoir atteint son but. Comme nous l’avons signalé dans notre édition du cinq novembre courant, les protestataires avaient procédé à la fermeture des locaux de la SDC pour protester contre la lenteur des travaux de raccordement de leurs habitations au gaz de ville. Appelés à la concertation par le chef de daïra en présence des responsables de l’entreprise désignée comme responsable du retard, les délégués de Boudafal ont été convaincus de libérer les lieux contre la promesse de l’entrepreneur de reprendre immédiatement les travaux. Chose dite et aussitôt faite, puisque dans l’après-midi même de ce mardi, une partie des restes à réaliser à été menée à terme. Ainsi, le raccordement à la conduite principale située sur la route nationale 71, a été rapidement effectué. Les jours suivants, les ouvriers s’étaient attelés à déceler les fuites de gaz pour ensuite les réparer. Une fois les brèches, au nombre de trois, repérées et colmatées, l’entreprise plie bagage cédant la place à la SDC chargée de l’exploitation, de prendre le relai. Le réseau est ainsi passé au peigne fin par les agents et techniciens de l’entreprise étatique qui ne tardera pas à procéder aux essais avant de mettre en service le réseau de Boudafal. Il ne restera plus aux futurs abonnés que d’aller s’acquitter des frais de compteur pour voir enfin le gaz jaillir de leurs réchauds. Cet exemple est édifiant à plus d’un titre. Il a fallu moins d’une semaine de travail pour qu’un problème qui n’en est pas un en réalité trouve sa solution, comme par enchantement. Les habitants rencontrés sont ravis de nous raconter que sans la protestation, ils seraient encore au même point. Faut-il conclure que les multiples requêtes des citoyens n’aboutissent que si elles sont boostées par des actions à la limite de la violence ? Les habitants d’Ait Ailem, d’Aourir et autres qui attendent, depuis des années, que des travaux minimes soient menés à terme, peuvent réagir si les entreprises chargées de les alimenter continuent à tergiverser.

A.O.T.

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