«Inutile de semer la zizanie…»

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Le maire d’Ighram et un groupe d’élus à l’assemblée communale, continuent de se livrer une bataille à distance, par communiqués interposés. Ainsi, après la réponse du P/APC à la déclaration de ces élus, ces derniers reviennent à la charge pour apporter un démenti aux déclarations du maire. «Inutile de semer la zizanie, 11 élus te désavouent avec conviction», tonnent-ils dans cette réplique au vitriol, dont une copie nous a été transmise. Et de mettre au défi le maire de «citer nommément l’élu… imaginaire… qu’il prétend que (nous) avons signé à sa place». L’on reproche au maire de tailler des croupières à l’assemblée : «l’assemblée n’est rien lorsque des dossiers de candidature au concours de recrutement sont déplacés illégalement du service du personnel vers son bureau et que des pièces constituant ces dossiers disparaissent. Elle est également innocente lorsqu’elle signale des anomalies et que le P/APC persiste dans ses abus de pouvoir. Quant aux délibérations votées à l’unanimité il est bon de savoir qu’aucun élu (malgré les pressions) n’est encore prêt à sacrifier l’intérêt des citoyen d’Ighram», lit-on. Aux sujets des malversations, les élus contestataires persistent et signent : «s’il (le maire, ndlr)) a saisi la commission de wilaya&hellip,; qu’il présente ce document et la réponse l’ayant disculpé», réclament-ils. Les rédacteurs de la missive n’hésitent pas à trancher dans le vif : «le P/APC rejette et défie tout le personnel et le syndicat… Toute volonté venant des vices présidents… sont stoppées net par ce maire». Le sévère réquisitoire dressé contre le P/APC est truffé d’autres griefs : «les vices présidents sont installés et/ou désinstallés des commissions à leur insu et à l’insu de l’assemblée», glapit-on. La déclaration du maire sur les projets de la commune est littéralement battue en brèche : «le taux d’avancement des projets estimé à 70% par notre édile contredit la réalité le projet du raccordement au gaz de ville n’a pas bougé d’un iota depuis presqu’une année. Le bâclage des projets est flagrant. Deux projets de bitumage équivalant presque la moitié du PCD, n’ont pas encore démarré», tiennent-ils à rectifier.

N. Maouche

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