Le réservoir d'eau de Draâ Sachem inexploité

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«La seule solution pour mettre un terme au manque d’eau que nous vivons dans notre village et notamment le quartier d’Ihadathène, est la mise en service du réservoir d’eau réalisé depuis plus de deux ans», nous dira d’emblée, un membre actif du comité de village de Dra Sachem. Et de nous donner la raison de ce retard: «il reste à peu près mille mètres linéaires de conduite entre aller et retour. C’est un branchement qui, en principe, ne demande pas vraiment une enveloppe financière de plusieurs millions de centimes. Un ouvrage hydraulique de 500 mètres cubes, réalisé à coup de millions, n’est pas opérationnel à cause d’une conduite. C’est ridicule».

Actuellement, ce village composé de plusieurs quartiers, souffre du manque d’eau car, la conduite principale qui le dessert à partir des réservoirs de Draâ El-Mizan sur une distance de plusieurs kilomètres est vétuste et elle présente des fuites énormes. «Si ce réservoir était raccordé à la conduite principale et que la conduite faisant le retour l’est aussi, je crois que ce manque sera comblé définitivement», ajoutera le même interlocuteur. Dans toute la région, l’eau ne manque plus depuis la mise en service du barrage de Koudiat Acerdoune (Bouira) mais, faudra-t-il le souligner, les perturbations proviennent souvent de la vétusté des réseaux souffrant de pertes énormes. Dans la même grappe de village, la cité Capra  » ex-cité agricole » bénéficie actuellement de l’eau acheminée au réservoir d’Ath Moh Kaci (Aït Yahia Moussa) alimenté à partir de Tizi Larba (Draâ El-Mizan) alimentant plusieurs villages à savoir : Ath Moh Kaci, Imzoughène, Agouni Ahcène et Tafoughalt. «Depuis que ce hameau a été raccordé à cette installation hydraulique, le problème du manque d’eau est résolu. Qu’attendent alors les services de l’hydraulique pour faire les raccordements nécessaires pour régler le problème au niveau de tous le village de Dra Sachem?», s’interrogera la même personne.

Les habitants de ce faubourg de Draâ El-Mizan interpellent aussi bien les autorités locales que les responsables de l’hydraulique de mettre à leur profit cette infrastructure hydraulique de manière effective et définitive.

Amar Ouramdane

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