« Nous avons trois antennes de mairie et le siège APC. Aucune de ces structures n’est raccordée à la fibre optique », nous répondra M. Said Bougheda, le maire, que nous avons approché à ce sujet. D’ailleurs, pour cette raison, le service d’état civil est toujours maintenu au niveau de l’ancien siège APC. » Nous avons formulé la demande à Algérie Télécom. Mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, rien n’est encore fait », ajoutera notre interlocuteur. Alors que déjà les fonctionnaires exerçant toujours dans l’ancienne mairie ont soulevé le problème de manque de moyens. » Nous avons un bureau d’état civil spacieux. Si ce projet de fibre optique était réalisé nos concitoyens ainsi que les demandeurs de pièces administratives seront beaucoup à l’aise », nous confiera une source proche de l’APC. Les antennes administratives de Tafoughalt, d’Iâllalen et d’Ath Attella ne sont pas raccordées à ce moyen si bien que leurs usagers sont privés de se faire délivrer certains documents. » Certes, la priorité doit être donnée à ces édifices de service public, mais il faut signaler aussi que les habitants des villages réclament cette fibre optique », enchaînera le maire. Effectivement, des villages à l’exemple de Tafoughalt, de Tachtiouine, d’Iâllalen, d’Ath Attella, pour ne citer que ceux-ci, sont très peuplés. Chacun d’eux dépasse les deux mille habitants. » Souvent, on a entendu le directeur d’Algérie Télécom dire que les villages dépassant un millier d’habitants vont bénéficier de cette commodité à l’ère où l’internet est devenu une priorité. Cependant, on ne voit rien venir « , nous dira un jeune étudiant d’Iâllalen. Pour le moment, aucun projet n’est lancé dans cette commune. » Nous sommes prêts à contribuer avec nos moyens si des opérations de ce genre sont programmées aussi bien au chef-lieu que dans les villages », estimera un membre de l’exécutif communal. En tout cas, pour l’amélioration du service public, il faudrait d’autres accompagnements. Et aujourd’hui, avec la gestion drastique des dépenses tant recommandée dont on parle au quotidien, il est sûr que certains projets seront mis de côté dans l’attente de voir les recettes pétrolières rebondir vers le haut.
A. O.
