Les habitants des cités Aouaoudha et Boufhima bientôt relogés

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Draâ El-Mizan est l’une des communes sur tout le territoire de la wilaya où le nombre de cités de recasement est énorme. Même si certaines d’entre elles sont éradiquées, il en existe encore. On citera la cité de l’indépendance, celle de Maâmar, celle de Boufhima et celle d’Aouaoudha sans oublier bien sûr le bidonville surplombant l’hôpital Krim Belkacem, les familles habitant dans l’ancien hôpital et des habitations précaires recensées ici et là même au centre-ville. La municipalité a bénéficié de nombreux projets pour justement éradiquer cet habitat précaire. Actuellement, plus de quatre cents logements sont en cours de réalisation. Pour certains, le taux d’avancement des travaux a atteint plus de 90%. D’autres sont presque achevés et d’autres encore viennent d’être lancés à l’image des soixante-douze logements qui accueilleront les familles de la cité Maâmar. Mais, pour le moment, il est question d’évoquer beaucoup plus les cent soixante logements réalisés à Boufhima pour reloger les familles de Aouaoudha et de Boufhima. Ces immeubles sont achevés et les aménagements extérieurs sont faits. Il ne reste qu’à leur brancher du gaz et de l’électricité. Selon une source proche de l’APC, le problème de l’assainissement est sur le point d’être réglé. Profitant de la visite du wali, les responsables locaux ont exposé cela au responsable de l’OPGI. On croit savoir qu’il a été décidé de financer cette opération du réseau jusqu’à ce qu’il arrive à la station d’épuration.  » Tout de même, on ne va pas quand même laisser un réseau se déverser dans la nature. Finalement, un pas est fait en avant. Si cela se concrétisait dans quelques mois, les familles seraient relogées », ajoutera notre source. Signalons au passage que si les familles de Boufhima bénéficient de ces logements sociaux dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, l’assiette foncière occupée par leurs anciennes habitations devenues vétustes sera récupérée. En tout cas, la commune de Draâ El Mizan est l’une des communes qui a bénéficié de toutes les formules de logements initiées par l’Etat (LSP, LSL, LPP) et habitat rural. Seulement pour cette dernière formule, nombreux sont les demandeurs résidant en zone rurale dont les terres sont cadastrées qui se trouvent privés de ces aides. Justement, le maire a sollicité le wali de trouver une formule qui donnera ce droit à ces demandeurs afin de les fixer dans leurs villages respectifs et éviter ainsi l’exode vers la ville.

Amar Ouramdane

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