La CCDH, le Centre de Documentation en Droits de l’Homme de Béjaia a mis en place un ambitieux programme pour préparer la célébration officielle de la Journée Mondiale des Droits de l’Homme, prévue comme chaque année, le 10 décembre. Dès samedi prochain, le cinq décembre, la maison de la culture Taos Amrouche accueillera les participants à un ensemble de manifestations programmées par la CCDH. Il s’agit en fait du quatrième forum des droits de l’Homme organisé par le CDDH. On attend environ deux cents personnes à cette rencontre, où les communications seront présentées par une fourchette importante de militants des droits de l’Homme, à l’exemple du Maître Mokhtar Bensaid, Président de la LADH, de Said Salhi, qui est vice-président de la LADDH, de Hassina Ouseddik, directrice de la section Algérie d’Amnesty internationale, de Marco Sioli, représentant de la commission Européenne à Alger, et d’autres encore. Il y aura en fait deux panels qui vont intervenir à cette occasion. Le premier se fera durant la matinée et le second dans l’après-midi. Ce dernier se concentrera notamment, sur les pratiques associatives. Y sont invités, le comité de solidarité avec les travailleurs de Béjaïa, le collectif des artistes de Béjaïa, l’association «Voix de l’enfant» de Béjaïa, puis de l’Étoile culturelle d’Akbou, ainsi que de l’association des journalistes de Béjaïa, le Bâtonnat, l’Observatoire algérien des procès, etc. Ces journées qui sont ouvertes à tous, comprennent aussi des activités culturelles et artistiques, ainsi que la projection de films documentaires sur les droits de l’Homme, réalisés dans le cadre d’une formation mise en place avec le CISP en partenariat avec la LADDH, l’AEC et le CIDDEF. Toute une série d’activités a donc été programmée pour célébrer les droits de l’Homme à Béjaïa. Le point culminant de cette célébration se déroulera à Alger, le dix décembre.
L’animateur principal du CDDH à Béjaïa, Hocine Boumedjane, insiste sur le fait que «ces célébrations ne sont pas réservées à une élite, mais chaque citoyenne et citoyen doit trouver sa place dans cette lutte et ce combat, pour garantir le respect de la personne humaine, et garantir le respect de sa liberté de sa dignité et de ses droits».
N. Si Yani