À l’occasion de la journée mondiale des personnes handicapées, l’association «Bessma» de la commune d’Aïn-Bessem, au Sud-ouest du chef-lieu de wilaya de Bouira, a organisé durant la journée d’avant-hier, une rencontre avec les parents d’enfants handicapés de cette commune. Une occasion pour ces derniers, d’exposer les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien, ainsi que les préoccupations qu’ils voudraient soulever et transmettre aux responsables concernés. Ainsi, ils étaient une trentaine de parents d’enfants à capacités réduites, à assister à cette rencontre, présidée par le président de l’association et abritée par la maison de jeunes «Malek Bouguermouh» de la même localité.
Des citoyens anonymes se sont, également, présentés à cette rencontre en signe de solidarité avec les personnes handicapées, mais aussi afin d’encourager cette action louable de la part de l’association «Bessma», pour venir en aide à cette vulnérable frange de la société. L’ouverture de cette cérémonie a été faite à 10h par le président de l’association, qui a tenu à rendre grâce aux nombreux présents à cette cérémonie, de même qu’il a tenu à gratifier toutes les âmes charitables qui ne cessent d’aider et d’accompagner cette association. Les parents des enfants handicapés ont tenu, à leurs tours, à remercier les organisateurs de cette rencontre, tout en soulignant les difficultés qu’ils rencontrent avec leurs enfants, à commencer par la maigre bourse, que l’État leur accorde mensuellement. «La bourse n’a jamais été revue depuis son instauration. Beaucoup de parents n’arrivent pas à subvenir aux besoins médicaux de leurs enfants, qui nécessitent une prise en charge médicale spécifique et beaucoup de dépenses», dira l’un des participants.
D’autres parents ont eu à soulever le problème de la prise en charge scolaire des enfants atteints d’autisme. Ces derniers affirment que leurs enfants autistes ne peuvent plus suivre les cours normalement dans les établissements scolaires, et ont plaidé pour l’ouverture d’au moins une classe pédagogique au niveau du centre spécialisé d’Aïn-Bessem. «Beaucoup d’enfants autistes quittent l’école très jeunes et ce, en raison de l’absence de moyens humains et matériels nécessaires pour leurs prise en charge. Nous espérons ainsi l’ouverture d’une classe, pour enfants autistes au niveau du nouveau centre spécialisé qui dispose de moyens pédagogiques adéquats», dit-on.
O. K.