Les citoyens d’Assif Assemadh que nous avons rencontrés, mercredi dernier, nous ont fait part de leur mécontentement à propos de l’arrêt- depuis bientôt deux ans- des travaux de réalisation du gaz naturel dans toutes les localités situées à l’Ouest du chef-lieu de commune de M’Chedallah. Ces dernières sont Allaouch, Thilmathine, Ath Yekhlef, Iroufa et Assif Assemadh, lesquels comptent environ 6 000 foyers. Et cela, à cause des oppositions émises par des propriétaires de terrains le long de l’itinéraire de ce projet depuis son lancement durant le dernier trimestre de l’année 2013. Une source des services techniques proche du dossier affirmera que la plupart de ces oppositions, qui ont surgi devant le projet dans la commune de Saharidj, ont été solutionnées à l’amiable et ne resterait que celle du propriétaire du village Ath Oualvan qui s’est montré intransigeant. Il y’a lieu de signaler que les réseaux du transport et de distributions ont été réalisés dans toutes ces localités ciblées de la commune de M’Chedallah, avec même la réalisation des niches individuelles, exception faite des logements réalisés dans le dernier programme quinquennal de l’habitat rural qui ne sont pas encore raccordés. Il convient de signaler que les oppositions bloquent la réalisation du réseau du raccordement à celui du transport entre Ath Oualvan via Aggach jusqu’à la sortie Sud de Saharidj au lieu-dit Achaivou qui est le point du branchement. Des citoyens parmi nos interlocuteurs, qui maitrisent les procédures administratives et la réglementation dans ce cas de figure, s’étonnent du fait que la loi de «l’expropriation dans le cadre de l’utilité publique» moyennant indemnités y afférentes, ne soit pas appliquée à ces opposants qui ne veulent pas revenir à la raison et se plier à la réglementation. Le plus âgé de ces citoyens en colère souligne que «ces opposants bénéficient de toutes les commodités telles que les routes, l’électricité l’assainissement entre autres, dont les réseaux et ouvrages traversent les terres d’autrui sans qu’ils ne s’opposent. Et si nous irions à notre tour bloquer ces anciens réseaux et les servitudes qui bénéficient à ces opposants ?». Toujours est-il que la colère s’amplifie et se propage rapidement à travers ces agglomérations lésées qui se voient passer un nouvel hiver sans cette indispensable commodité. Il y’a lieu d’agir rapidement et de trouver une issue à ce blocage qui s’éternise et se prolonge dans le temps en pénalisant plusieurs milliers de citoyens des zones rurales et en le privant de ce moyen de développement des plus stratégiques.
Oulaid Soualah
