Suite à la non-prise en charge de leurs revendications, les paramédicaux ont décidé d’entamer une grève cyclique de deux jours par semaine, à partir du 21 du mois courant, au niveau national. En effet, les établissements hospitaliers publics renouent avec la protestation, ce qui suscite un grand désarroi chez les malades, qui sont les seules victimes des conflits opposant des travailleurs du secteur à leur tutelle. Après l’achèvement de l’ultimatum qui a été accordé au ministère de la Santé et de la réforme hospitalière, le syndicat Algérien des paramédicaux (SAP) a décidé de passer à l’action. «On n’a eu aucune suite favorable de la part de la tutelle concernant les revendications soulevées depuis longtemps. En effet, on va déposer, aujourd’hui, un préavis de grève cyclique de deux jours par semaine, à partir du 21 et 22 du mois courant», a affirmé hier, Lounès Gachi, secrétaire général du SAP. Les protestataires ont dénoncé le retard accusé par le département de Mohamed Boudiaf concernant le versement des augmentations de salaires, suite à la promotion interne des paramédicaux de la santé publique. «Cette promotion a été organisée, le mois de mai passé et jusqu’à maintenant, le personnel paramédical n’a bénéficié de rien», a martelé M. Gachi. Ce dernier a tenu à afficher l’attachement de ses collègues à leur plateforme de revendications, qu’il a qualifié de «légitime». «Nous allons continuer le chemin de la protestation jusqu’au bout, pour arracher nos revendications», a assuré M. Gachi, avant d’ajouter : «Nous ne demandons que l’application des décisions prises suite à l’examen de promotion». Il est utile de souligner que la décision du recours à la grève a été prise suite à la réunion du conseil national du syndicat Algérien des paramédicaux, qui s’est tenue, la
Samira Saïdj