L'expérience théâtrale au service de l'actualité sociale

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La sélection des pièces théâtrales attendues au 7ème festival national du théâtre d’expression amazighe (23 au 31 décembre à Batna), exprime à la fois un « regard sur l'expérience théâtrale et l'actualité de notre société vue par les dramaturges », a indiqué, mardi, le commissaire de cette manifestation, Salim Souhali.

«Cette sélection favorisera, sans aucun doute, les échanges d’expériences et encouragera la créativité en matière d’écriture, de mise en scène et d’adaptation à la réalité en développant un dialogue entre les artistes et le public», a ajouté le commissaire du festival. Mettant l’accent sur le rôle de ce genre de manifestations dans le rayonnement culturel, M. Souhali a rappelé que, chaque année, ce festival tient à présenter au public un programme riche et diversifié comme il entend créer un espace d’échange culturel, intellectuel et artistique entre le public et les comédiens. «Après avoir accompli de grands progrès, en passant du stade de l’amateurisme à celui du professionnalisme, et en adoptant les courants dramatiques les plus modernes, le théâtre d’expression amazighe puise actuellement son inspiration du patrimoine local», a-t-il noté relevant que «la majorité des auteurs et des metteurs en scène recourent aux contes populaires ancestraux, à l’histoire antique amazighe et aux genres littéraires oraux». Cette 7ème édition se singularise par la participation de six (6) théâtres régionaux, ceux, en l’occurrence de Béjaïa, de Batna, de Constantine, d’Oum El Bouaghi, de Tizi-Ouzou, en plus du théâtre national algérien (TNA), ainsi que de quatre (4) associations de différentes régions du pays. Des hommages seront rendus à trois personnalités culturelles amazighes, au cours de ce festival qui donnera, également, lieu à l’organisation d’un colloque sur le corpus théâtral amazigh avec la participation de plusieurs chercheurs et académiciens. M. Souhali a conclu, en soulignant que les férus des planches seront, lors de cette édition, les observateurs privilégiés d’une « création en mouvement » qui s’accapare l’homme et sa société pour livrer des « oeuvres puissantes et audacieuses, dont la capitale des Aurès sera l’écrin ».

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