Le projet du viaduc en voie de réalisation sur un tronçon de la pénétrante autoroutière Adjiba-Béjaïa, et qui fera la jonction entre les deux wilayas de Bouira et Béjaïa en « enjambant » l’Oued Amarigh, est devenu un point d’attraction et de « pèlerinage » de plusieurs citoyens des localités avoisinantes, comme Ath Mansour et Béni Mansour. En effet, ledit viaduc ne cesse d’émerveiller les badauds qui s’agglutinent par moments de la journée pour apprécier le travail titanesque des ouvriers chinois en charge de réaliser cet imposant ouvrage, long d’environ 400 mètres, et qui va de Tihemmamine, à l’extrême Sud de la commune d’Ath Mansour à Bourar dans la commune de Boudjellil (wilaya de Béjaïa). Ce viaduc sera suspendu, une fois achevé à une vingtaine de mètres au-dessus du lit de l’Oued Amarigh.
Pour le moment, l’essentiel des travaux se concentre sur l’élévation des colonnes devant soutenir les futures traverses imposantes en béton, sur lesquelles reposera le tablier, où les véhicules devront circuler une fois le viaduc achevé. Sur place, le rythme des travaux est accéléré et les ouvriers chinois, qui sont connus pour leur capacité à « défier » les hauteurs les plus folles, se donnent à fond et ce, sans aucune mesure de sécurité en plus! Ils sont comme suspendus entre terre et ciel, et c’est ce qui subjugue les badauds, qui louent le sérieux et la dextérité de ces ouvriers.
«On dirait une ruche d’abeilles! Qu’est-ce qu’ils ne peuvent pas réaliser comme travaux ces chinois ?», se demande un retraité qui paît, chaque jour, son troupeau d’ovins aux alentours du chantier du viaduc. En tout cas, le viaduc promet d’être un point d’attraction unique dans la région, une fois terminé car il constitue un ouvrage hors-pair dans ces contrées.
Y S.