L'école "Bouassaid Amrou" d'Ameddah sans cantine

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Si pratiquement toutes les écoles de la commune ont des cantines scolaires, soient opérationnelles ou en cours de réalisation, ce n’est pas le cas de l’établissement baptisé au nom de Boussaid Amrou du village Ameddah, sur les hauteurs de la ville de Tizi-Gheniff. En effet, Ces petits potaches ne bénéficient pas de repas chauds comme leurs camarades des autres écoles. « Nous avons mené tout un combat pour arracher une cantine scolaire pour ces enfants. Malheureusement, le projet n’est toujours pas entamé. Pourtant, il a été inscrit. On croit savoir que même qu’il a été confié », nous confiera le président du comité de village. Et de poursuivre: « Il a fallu le déplacement d’un pylône électrique gênant. Chose faite, mais on a entendu que le nouveau est incliné vers un côté et il n’a pas été accepté ». Ce même interlocuteur voit qu’il n’y a pas vraiment une volonté pour lancer cette cantine. Par ailleurs, il évoquera aussi le même manque au niveau du CEM de Tiâchach. « C’est un collège livré sans réfectoire. Les élèves ont, à maintes fois, exprimé leur mécontentement jusqu’à ce qu’une salle ait été ouverte à cet effet dans le collège. Cependant, elle ne répond pas aux normes requises », ajoutera-t-il dans le même sillage. Par ailleurs, il nous apprendra que finalement, le projet a été inscrit. « Aux dernières nouvelles, nous avons appris qu’il faudra une réévaluation du montant accordé à cette cantine parce qu’au niveau de la direction de l’éducation, ils attendent que le ministère accorde une enveloppe globale pour plusieurs cantines, pour dégager le montant de chacune d’elles », nous fera-t-il savoir. Donc, aussi bien les élèves de l’école primaire d’Ameddah que leurs camarades du CEM ne sont pas encore logés à la bonne enseigne. « Nous lançons un appel d’urgence aux responsables concernés en vue de lancer ces deux projets, notamment celui de l’école primaire Boussaid Amrou d’autant plus que ces petits enfants qui ont, tant besoin, de ce service parce que certains d’entre eux habitent plus loin de l’école à tel point qu’ils ne sont pas en mesure de faire le déplacement chez eux pour se restaurer surtout en période de pluie et de froid, car le village se trouve en haute montagne », conclura notre interlocuteur.

A. O

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